Les féminines du FC Nantes ne se fixent pas de limite dans l'élite !
Après l’exploit réalisé la saison dernière de monter en Première Ligue Arkema, les féminines du FC Nantes sont de retour sur les terrains d'entraînements de la Jonelière. Des Canaries « new look » renforcées par 14 recrues et accompagnées par 9 filles auréolées de la montée dans l’élite. Nicolas Chabot, toujours aux manettes, s’appuiera sur les mêmes principes et valeurs qui ont fait le succès de son équipe la saison dernière, quel que soit l’adversaire.
Objectifs en Première Ligue Arkema
« Notre ambition est grande », affirme Jacky Soulard, président de l’association FC Nantes. On a réussi à faire ce qu’on voulait au niveau du recrutement. L’équipe est prête à attaquer le championnat. » Nicolas Chabot, entraîneur des féminines, ne compte pas bouleverser ses méthodes. Pas question de parler de maintien : « Dire que l’on joue le maintien, c’est accepter de perdre et de ne pas performer. Ça me dérange. Il faut finir le plus haut possible et produire un spectacle de qualité. On veut être la meilleure équipe sur le terrain malgré la qualité de cette division. On verra où on sera à mi championnat. Ce qu’on jouera sera la conséquence de ce qu’on aura mis en place dans la première partie de saison. » Pas d’objectifs chiffrés mais plutôt qualitatifs, dans un premier temps.
L’accession à l’élite
[EP 05] H-1
Un dernier discours pour la dernière Symphonie #OnEstNantes #Inside pic.twitter.com/ha7JhN3qeW — FC Nantes Féminines (@FCN_Feminines) August 8, 2024
Elles en rêvaient depuis plusieurs saisons. Alors qu’on les croyait condamnées à l’exploit pour se maintenir, Sylia Koui et ses coéquipières ont déjoué tous les pronostics pour se hisser dans l’élite du football français. « C’est l’aboutissement de beaucoup de travail, commente Jacky Soulard. D’abord par la formation puis à partir de 2012, la section senior. Le pari était d’aller le plus vite possible en D1. Après l’échec au Havre pour un petit point (en 2022, ndlr), on a enfin réussi à atteindre le sommet du football féminin. L’important c’est d’y rester. » La montée semble digérée mais les instants de partage et de joie planent toujours sur le vestiaire nantais. « Les nouvelles arrivantes connaissent le contexte. Grâce aux joueuses qui ont participé à cette montée, cette atmosphère festive est toujours avec nous. On aime bien se remémorer ses souvenirs joyeux. Il ne faut pas oublier d’où on vient », prévient le coach nantais. À 29 ans, il devient le plus jeune entraîneur de l’élite en France. « Qu’on le fasse à 29 ans ou 35 ans, ça ne change pas grand-chose. Il y a déjà l’excitation de se retrouver, de partager les vacances et de découvrir le groupe. On souhaite développer le projet de progresser. Je vis pour la compétition. La finalité c’est de performer le weekend. C’est pour cela que j’ai choisi beaucoup de matchs amicaux. »
Le stage au Pays Basque
#OnEstNantes pic.twitter.com/jIG6MWmpWG — FC Nantes Féminines (@FCN_Feminines) August 10, 2024
Élément clé du succès des féminines la saison dernière, le stage de pré-saison sera à nouveau marqué par la simplicité et l’humilité. « Les joueuses logeront dans des bungalows. Elles devront faire les courses et se faire à manger. Ce sont des valeurs importantes pour moi. C’est l’entraide, le partage… C’est ce qui conditionne ce qu’on veut mettre en place cette saison. Ce stage a été capital pour nous la saison dernière. » Sur le plan sportif les Jaune et Verte vont multiplier les oppositions. « C’est très important. On va pouvoir jouer plusieurs matchs avec des « football » différents. »
Le recrutement
Avec 14 recrues, le FC Nantes a été très actif sur le marché des transferts cet été. Une nécessité pour passer un cap et permettre à l’équipe de réformer dans l’élite. « Un bon mercato c’est d’abord conserver ses meilleurs éléments, commente Nicolas Chabot. C’est capital. La priorité c’était la prolongation de nos nantaises qui ont bien fonctionné et qui ont amené le club à ce niveau là. Elles sont les garantes de l’identité de jeu. C’est un appui précieux pour moi. Elles permettent de rattacher tout le monde dans le bon wagon. Elles sont évidemment en avance dans l’aspect technico-tactique. » Le recrutement, commencé en mars avec le visionnage de plus de 1500 profils, s’est achevé début juillet pour bénéficier d’un groupe au complet à la reprise, moins les internationales. « Des joueuses étaient d’accord pour nous rejoindre quelle que soit la division, d’autres voulaient évoluer en PL. Pareil pour les Nantaises. On est resté vigilant à maintenir une cohérence entre les filles qui connaissent la PL et les néophytes. Je ne pouvais pas partir qu’avec des points d’interrogations. Il nous fallait des profils plus aguerris. »
Un match à la Beaujoire
Avec l’accession en Première Ligue, les joueuses du FC Nantes devraient faire la connaissance de la pelouse du Stade de la Beaujoire après avoir garni les gradins lors du 1/4 de finale des JO. « Il y aura sûrement un match à la Beaujoire. Pour ne rien vous cacher, ça sera sûrement le PSG, début octobre », glisse Jacky Soulard. C’est un souhait du coach et du club en général. Il faut montrer cette équipe au grand public. » « Nantes c’est une ville de foot, enchaîne le coach nantais. On a la chance d’être suivi. Je ne doute pas que le public sera au rendez-vous. On l’a vu avec l’équipe de France. » Supporters nantais, vous pouvez déjà cocher le weekend du 12 octobre à votre calendrier.