Rugby : SAC Clisson : La section féminine brille avec le soutien de XEFI
XEFI continue d’aider les clubs sportifs locaux. Son soutien au club de rugby SAC Clisson, comptant plus de 450 licenciés, lui permet de développer une section féminine qui prend de l’ampleur.
L’équipe sénior existe depuis une dizaine d’années. Avec sa création, le club de rugby a mis en place un pôle féminin qui a permis de structurer la section féminine et d’avoir une meilleure visibilité en interne et vers l’extérieur. Un projet suivant un objectif que Stéphane Jaunasse, le référent section féminine, raconte : « Montrer que le rugby, c’est aussi pour elles. »
Désormais, avec plus de 80 joueuses réparties en 3 entités entre l’équipe sénior, l’équipe cadette et l’école de rugby, les Clissonnais affirment leur ambition : « développer le rugby féminin sur le territoire et s’ancrer comme un club référent dans la pratique féminines ». L’entité ligérienne s’en donne les moyens. Côté sportif, le club « a la chance de s’appuyer sur des bons entraîneurs, d’après Stéphane Jaunasse, des bons préparateurs physiques. On a des entraînements 2 fois par semaine. Notre staff est compétent ». Le courant suit pour la partie administrative. Avec une vingtaine de dirigeants dédiés à la section féminine, chacun est concentré sur sa tâche. « Depuis deux ans, on a structuré la section féminine. Ça permet au sportif de se focaliser sur les performances ».
Autour des joueuses, rien n’est laissé au hasard. Adeline Goudeau, coach mentale, suit le groupe depuis deux saisons. Trois fois par an, des ateliers sont organisés pour considérer l’état d’esprit de celles qui sont sur le terrain, avec un suivi assidu. En début d’année, les joueuses expriment leurs attentes à propos du rugby, du club et de l’effectif. La coach fait un point à mi-saison avant un bilan au terme du calendrier sportif. L’occasion de se projeter sur la suite. Ravi de cette initiative, Stéphane Jaunasse « voit les joueuses évoluer à travers ces ateliers. Elles peuvent être timides en début de saison et au fur et à mesure elles s’expriment plus ». Un aspect exclusif au groupe féminin par ailleurs.
Au SAC Clisson, le pôle féminin se présente une pyramide destinée à faire grandir en qualité et en quantité l’effectif sénior. Les jeunes sont « le vivier de l’équipe sénior. Au fur et à mesure, on étoffe l’équipe sénior par l’école de rugby, l’école cadette ». De 4 à 14 ans, c’est l’école de rugby. Après des initiations dans les écoles du bassin clissonnais et des journées spécifiques à la pratique féminine, ce sont près d’une trentaine de jeunes filles qui sont licenciées. Jouant en mixte jusqu’à leurs 15 ans, les joueuses apprennent les rudiments du rugby avant de passer à la catégorie supérieure. Jusqu’à leurs 18 ans, elles intègrent l’équipe cadette. Créée en début de saison au SAC Clisson, l’effectif grossit rapidement.
La structuration amène la performance
De 8 joueuses en début d’année, elles sont désormais 25, soit « l’effectif le plus important de la ligue des Pays de la Loire en nombre », d’après Stéphane Jaunasse. Une équipe qui performe tout comme l’équipe fanion, pièce finale de cet engrenage bien huilé. Cette saison, la section féminine évolue en Fédérale 3 de rugby à 10. Surclassant son championnat avec 10 victoires en 10 rencontres, 30 points sur 30 possibles au championnat et 689 marqués pour seulement 25 encaissés, la saison régulière a été exceptionnelle. L’objectif pour 2025 est en passe d’être atteint. Qualifié pour la finale Grand Ouest réunissant les meilleures équipes des régions Pays de la Loire, Centre-Val-de-Loire et Bretagne, le SAC Clisson vise le titre. Ce qui lui ouvrirait les portes du championnat de France, une nouveauté pour le rugby féminin à 10.
Avec une demi-finale et une finale à disputer, les Clissonnaises pourraient être sacrée championnes de France en fin de saison. Avant cela, pour être maîtresses sur leurs terres, les joueuses du SAC Clisson devaient passer par une demi-finale régionale qu’elles ont remporté ce 6 avril. Ce qui leur donne la possibilité d’avoir un premier titre et de prendre leur revanche après la défaite en finale 2024.
Des performances qui procurent de l’espoir pour l’avenir mais le SAC Clisson prend son temps : « Pour le moment, on est dans la pratique de jeu à 10. On a l’objectif de jouer à 15 dans les prochaines années. On veut structurer et aller étape par étape ». Performant, bien structuré avec des sponsors fiables tels Xefi, le club clissonnais casse les préjugés sur un sport souvent masculinisé et entreprend de grandir au fil des années.
Thibault Marchand
