Saforelle Power 6 - Neptunes de Nantes - Ella-May Powell, la cheffe d’orchestre multi-fonctions
Après une saison chez les Angels, l’ancienne passeuse biterroise déploie ses ailes au sein d’une « Nep’Team » dans laquelle elle s’épanouit pleinement.
On vous sait passeuse, organisatrice du jeu nantais… mais on découvre aussi une Ella un peu couteau suisse qui est capable d’évoluer sur d’autres situations !
Ella-May Powell, passeuse des Neptunes : Je connais cette expression (rire) ! Chez nous on appelle cela le Swiss army knife ! On va dire que je saisis les opportunités s’il y en a en essayant de faire le choix le smart possible, tant qu’il est bénéfique pour mon équipe. Quand tout se met place de façon fluide, nous avons tendance à en effet cocher toutes les cases : en servant bien, j’essaye de distribuer les ballons au mieux pour nos attaquantes et on arrive à être solide en défense (ndlr : la 2e du championnat derrière Vandoeuvre-Nancy).
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Après vos succès face aux équipes moins bien achalandées qu’étaient Cannes (3-1) et le Centre Fédéral (3-0), avoir pu confirmer et consolider la dynamique en championnat face à Levallois-Paris est prometteur…
C’est idéal d’avoir pu lancer cette phase très dense de cette façon face à une formation de ce niveau. On ne peut que souhaiter les mêmes résultats dans les semaines qui arrivent. Et conserver ce caractère, cet état d’esprit : on fait face, on se soutient, tout le monde tire l’autre vers le haut. Et puis, l’ambiance reste toujours stimulante, aux entraînements comme en match. Quand il y a un souci ou un raté, on en parle et on repart ! On a un groupe vraiment fun, animé par beaucoup de positivité, quel que soit le contexte. Et puis, il y a beaucoup de talent : c’est génial de jouer aussi bien entourée ! Je m’éclate vraiment cette saison !
« On a un groupe
La communication semble en effet parfaitement s’établir, avec des joueuses qui vous suivent comme votre ombre !
Le propre de mon poste en tant que passeuse est évidemment de mettre mes coéquipières dans les meilleures conditions pour attaquer mais je dois avouer qu’elles m’étonnent parfois à surgir avec un timing aussi parfait : cela rend mon boulot plus facile (rire) ! Comme je le disais, mon travail est optimisé par les capacités des attaquantes à transformer les ballons distribués en points potentiels, on peut développer de nombreuses options offensives. Et c’est parfait car pour moi, le volley, c’est cela. J’ai beaucoup de chance de prendre part à cette aventure avec une équipe qui a trouvé son équilibre entre expérience et jeunes, voire très jeunes joueuses.
Notamment avec des relations fines tissées autour d’une attaquante comme Halimatou Bah ?
Elle est vraiment bluffante. Il suffit de voir ce qu’elle a été capable de faire contre Paris (élue MVP). Elle n’a que 21 ans ! La façon dont elle performe pour son âge, sa maturité… Pouvoir « nourrir », aussi, ce genre de profil et les voir progresser est un vrai plaisir. C’est ce que César entretient, cultive avec notre équipe, amenant énormément d’énergie à tout le monde.
Recueilli par Gaëlle Louis
