TRANSFERT - LIGUE 1 : KADEWERE-TRAORÉ, deux buteurs pour sortir le FC Nantes de la crise

Interview : "C’était une opportunité à saisir"

Pourquoi avoir choisi de venir au FC Nantes ?

TK : J’avais envie de jouer au foot. C’est un club intéressant. Mon ami Lebo Phiri a eu le coach Gourvennec à Guingamp. Il m’a dit que même s’il pouvait être dur, il aimait les joueurs travailleurs comme moi. J’ai demandé des conseils à Eric Carrière et Marcus Coco. C’est un beau club. À Lyon j’ai n'ai pas joué autant que je l’aurais souhaité. C’était important pour ma famille de rester en France. Mes enfants sont scolarisés ici. 

BT : Ça devenait compliqué pour moi à Sheffield. Je suis jeune et j’ai besoin de jouer aussi. J’ai eu le coach rapidement au téléphone; Je lui ai dit que je connaissais la Maison Jaune puisque j’étais venu faire un test pour rentrer au club en 2019. J’étais trop jeune pour signer en Europe et entre-temps j’ai eu d’autres opportunités. 

Quel regard portez-vous sur le début de saison du club ?

TK : Je n’ai pas constaté de problème même si le club n’a pas gagné depuis 4 matchs. La prestation collective montre que nous sommes sur la bonne voie. 

BT :  Le FC Nantes est une très bonne équipe qui n’a rien à faire en bas de tableau. Il y a de la qualité à l'entraînement. Ce n’est qu’une question de temps.

Vous avez tous les deux débuté par une expérience en Suède… Comment avez-vous vécu votre arrivée très jeune dans ce pays ?

TK : C’est un joli pays. J’étais à Stockholm. Tout le monde parle anglais là-bas. J’ai bien aimé ce championnat. Je parle souvent avec le directeur sportif de Djurgårdens qui souhaite que je revienne à la fin de ma carrière. C’est envisageable (rires) ! On n’a pas joué l’un contre l’autre. Bénie était dans une autre ville, où il fait terriblement froid.

BT : Il faisait très froid à Goteborg. La langue n’est pas simple non plus. Il fallait s’adapter rapidement. J’ai eu le temps d’apprendre quelques phrases. Quand je jouais à l’ASEC Abidjan, quelqu’un a montré des vidéos de moi au BK Häcken… Il me voulait et c’était une opportunité à saisir. C’était important de mettre un pied en Europe. Ça s’est bien passé (12 buts en 14 matchs en une demie saison avant de partir en Angleterre, ndlr) et j’étais content de mon choix ! Après, la Premier League ça ne se refuse pas !

Pourquoi avez-vous choisi ce numéro de maillot ?

TK : Je suis né le 5 janvier… Donc ça fait le 1/5 (date à l’anglaise, ndlr) ! 

BT : J’aime beaucoup le numéro 7. Il n’était pas disponible (Ganago, ndlr) donc j’ai pris le 77.

L’oeil du coach Gourvennec : l'entraineur nantais s'exprime sur ces nouveaux transferts

Sur Tino Kadewere : 

"C’est un joueur que je connais depuis longtemps. Nous n’avons eu que des bons retours sur son professionnalisme, sa personnalité, son état d’esprit et sur l’homme. Il est parfaitement intégré à la France et maîtrise parfaitement la langue. C’est un joueur tranchant, d’instinct, polyvalent et capable de faire beaucoup d’efforts. Il est très généreux et ça dit beaucoup de son caractère. Je pense qu’il n’est pas reconnu à sa juste valeur."

Sur Bénie Traoré :

"C’est un profil atypique et donc forcément intéressant parce que complémentaire des joueurs déjà présents au club. Il a une grande capacité d’adaptation et il y aura une belle complémentarité avec Mohamed, Simon, comme c’est déjà le cas avec Kadewere. C’est un petit gabarit dynamique, rapide, vif, qui sent bien les coups.Il est toujours en mouvement devant le but. J’ai joué avec Japhet N'Doram ici, comme lui il place toujours bien ses ballons, au bon endroit, au bon moment. Il n’est pas dans la force. Il a été à la passe contre Clermont… Il aurait pu marquer aussi." 

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