Le fait du match : Le Show Jose Maria Sanchez
Alors que l’on cherchait avant la rencontre les similarités entre la demi-finale de Ligue des Champions de 1996 et la double confrontation d’Europa League de cette saison, José Maria Sanchez nous a donné une raison de nous souvenir. Comme Dermot Gallagher en 1996, l’arbitre espagnol aura grandement influencé son match.
17ème minute… Penalty, carton rouge… José Maria Sanchez n’a pas hésité une seconde. Alors que l’action est pour le moins fouillis, pour ne pas dire litigieuse, l’arbitre espagnol n’a pas jugé bon de consulter son écran de contrôle. Trop évident à ses yeux. Pourtant à mieux y regarder, Nicolas Pallois n’a aucune intention de faire main. Le numéro 4 nantais essaie même de se relever et rapproche son bras gauche du corps pour y parvenir. C’est là qu’a eu lieu le contact. La loi 12 qui régit les fautes et incorrections est pourtant claire. Pour être exclu, un joueur doit « annihiler une occasion de but manifeste en touchant délibérément le ballon de la main. » S’en est suivi une série de décisions à sens unique.
Di Maria étincelant
La Juventus n’avait pas besoin de ça. En tout cas pas tant que le maestro, le fuoriclasse (surdoué), Angel Di Maria, était sur le terrain. C’est lui qui marque d’une merveille de ballon enroulée du gauche dans la lucarne de Lafont, trop avancé. Lui encore qui fait danser la défense nantaise avant d’obtenir ce penalty qui restera tristement dans les mémoires. Les supporters nantais présents au Stade de la Beaujoire repartiront avec un petit goût amer en bouche. L’impression qu’on leur a volé leur rêve. Après avoir enflammé les stades européens, la Tribune Loire n’aura jamais rien lâché dans une rencontre ou beaucoup de stades se seraient éteints. Reste un dernier match pour vivre une fin de saison exceptionnelle… Dès mercredi prochain, à la Beaujoire, les joueurs d’Antoine Kombouaré affronteront le RC Lens en quart de finale de la Coupe de France.
