Ligue 1 : FC Nantes : Johann Lepenant : « C'est à nous de bosser pour rendre le peuple nantais heureux. »
De retour de blessure depuis deux rencontres, le milieu des Canaris a repris sa place dans le Onze de Luis Castro. L’international espoir français attend des renforts au mercato et insiste sur le travail du staff avant la réception du leader lensois.
Vous êtes dans quel état d'esprit avant ce match contre le contre le leader ?
On est dans un état d'esprit de travail, de réaction. On doit réagir après le match à Lyon. On espérait mieux. Il va falloir s'appuyer sur la première mi-temps qu'on a pu faire là-bas. On ne veut rien lâcher. On reste dans une mentalité de compétiteurs parce que chaque match va être très important.
On dit qu’il faut laisser du temps à cette équipe depuis le début de saison. Tu sens qu’un jour, ça va basculer du bon côté pour vous ?
Oui parce qu’il y a de bonnes idées. On est un groupe jeune, ça met du temps à se mettre en place. Il y a aussi un mercato qui arrive. Il y aura quelques arrivées. Le groupe bosse. On ne triche pas. On donne tout à l'entraînement et même en match. On essaie de montrer le meilleur visage possible. Le staff cherche des solutions. On ne lâche rien. Je sais que le vent va tourner.
Ton entrée en jeu contre Lorient était marquante en termes d'intensité. On a eu un autre visage du FC Nantes. Est-ce que tu avais l'impression que cette équipe avait tendance à peut-être à s'endormir un petit peu ?
Je ne sais pas si elle s'endormait. De mon côté, je donne tout dès que je joue. C’est un peu ma marque de fabrique : ne rien lâcher et donner un maximum pour ce club. Contre Lorient, ça faisait 2 mois que je n'avais pas joué. J’ai couru un peu partout à mon entrée. Je suis comme ça. J’ai envie de jouer le plus de matchs possibles. Si ça peut servir à l'équipe, tant mieux.
Le FC Nantes est dernier de Ligue 1 à domicile. On voit depuis le début de saison un visage un peu plus décomplexé de l'équipe à l'extérieur. Comment tu l'expliques ? Est-ce qu'il y a une certaine appréhension de la Beaujoire ? Notamment avec les sifflets sur les 2 derniers matchs.
Les résultats sont positifs à l'extérieur et négatifs à domicile. On en a parlé un peu avec le groupe. On a pas mal de jeunes qui sont titulaires, qui n’ont pas fait beaucoup de matchs en réserve. Ils arrivent dans un grand stade avec beaucoup de monde. Quand tout le stade siffle, ça les impacte. Peut-être que ça peut jouer sur certaines phases de jeu. Cela étant, tous les footballeurs aiment jouer dans des stades remplis. A Nantes, on a la chance aussi d'avoir ça. Mais quand on se fait siffler, ça peut les faire paniquer un peu plus. Pour d’autres, ça ne les touche pas et ils restent focus. On est conscient que la Beaujoire est derrière nous. On essaie de les rendre heureux. Quand on perd, on n'est pas content non plus. C'est à nous de bosser et de rendre ce peuple nantais heureux.
Est-ce que ça te surprend de voir le RC Lens Leader du classement au bout de 15 journées ? Est-ce que sur un affrontement comme celui-ci, on a moins de pression ?
Ca me surprend parce qu’avant la première journée je n’aurais peut-être pas vu Lens premier. Quand on regarde le groupe, le staff, c'est une très belle équipe. C'est une équipe qui tourne bien. On voit leurs résultats. On va les accueillir et on va devoir jouer notre carte. Tout le monde nous voit perdant comme ce sont les premiers mais pas nous. On veut prendre des points, se battre. L’équipe est prête
Depuis le début de la saison, vous avez souvent plus de facilité à vous créer des occasions face à des équipes qui jouent. On l’a vu en première mi-temps à Lyon. Est-ce que tu t'attends ce style de match contre Lens et avec un jeu de transition qui vous correspond plus ?
C'est vrai. Quand on joue les équipes du haut de classement, on a l'impression d'avoir plus d'occasions. On plus d'espace en transition. Quand on a joué des équipes de notre championnat, c'était plus dur pour s'en créer car c’étaient des blocs bas. Contre Monaco par exemple, on en a eu pas mal même si on prend 5 buts. Ce weekend, on va s'adapter à l'adversaire et être dans une philosophie de transition pour faire mal quand on récupère la balle.
