1 point dans la douleur pour continuer à espérer

L’avant match fut rocambolesque. Plusieurs « colis suspect » ont été détectés dans le partage nantais, nécessitant l’intervention des équipes de déminage et de facto le report du coup d’envoi d’une heure et trente minutes. Ces boîtes « inquiétantes » se sont avérées être des fumigènes actionnables à distance pour projeterune fumée violette sur les supporters nantais. Plus tard, nos confrères de Ouest France et France Bleu, présents sur place, nous avertissaient d’une violente altercation entre Franck Kita et Mogi Bayat (directeur sportif officieux du FCN). Enfin, nous apprenions quelques instants plus tard que Mostafa Mohamed refusait de porter le maillot Jaune et Vert floqué aux couleurs de la lutte contre les discriminations faites aux homosexuels. Un choix déplorable, au-delà de l’aspect moral, alors que son équipe se bat pour se maintenir dans l’élite. La grève politique de l’attaquant égyptien, combinée aux absences pour blessure de Ganago et Delort ont obligé Pierre Aristouy a composé pour sa première sur le banc nantais. C’est donc Moses Simon et Marcus Coco qui occupaient le flanc de l’attaque nantaise dans le 5-3-2 du nouveau coach nantais. 

30 minutes puis plus rien

L’attaquant nigérian en difficulté ces derniers mois s’est montré incisif dès la 2e minute avec un tir croisé du gauche qui oblige Dupé à la parade. Le numéro 27 des Canaris a multiplié les courses et les centres manquant de peu leur cible. La plus grosse action nantaise est l'œuvre du néo-capitaine Samuel Moutoussamy, après une petite passe en retrait venue de la gauche, la frappe du milieu congolais heurte la barre de l'ancien garidien nantais avant de sortir en 6 mètres. Après cela plus rien ou presque. Les nantais pourront remercier Alban Lafont, désormais simple gardien de but, pour ses multiples parades tout au long du match. On citera pêle-mêle, celle sur Nicolaisen à la 10e sur un corner venu de la gauche, l’intervention sur Dallinga à la 53e dans un « un contre un » qui aurait pu mettre les Canaris en fâcheuse posture. Une équipe de Nantes courageuse, moins joueuse qu’espéré, à l’image de ce tacle rageur de Nicolas Pallois dans les ultimes minutes du match sur Dallinga. Les hommes de Pierre Aristouy se laissent le droit de rêver au maintien et se rassurent en allant chercher un point chez le bourreau de la Coupe de France. Il reste 3 matchs aux Jaune et Vert… 3 finales avec l’objectif d’en gagner au moins deux ! Dès samedi prochain face au Montpellier de Der Zakarian.