Quentin Merlin : “C’est le match d’un club”
Avant la réception du SCO d’Angers samedi soir (21H), Quentin Merlin s’est présenté hier en conférence de presse. L’occasion de revenir sur une rencontre cruciale déterminante pour l’avenir de la Maison Jaune. Le gaucher a exprimé sa confiance sur le maintien des Jaune et Vert dans l’élite.
Tu es le seul titulaire formé au club, comment vis-tu cette situation ?
La situation du club me chagrine. Il est inconcevable pour moi que le club descende en Ligue 2, j'ai passé la moitié de ma vie ici, je lui dois tout. Pour nous, pour les employés, pour les supporters, ce n'est pas possible. Ce week-end, ce n'est pas un match que pour nous, c'est le match d'un club, d’une ville.
Comment on aborde cette rencontre ?
On joue le dernier match de la saison pour sauver un club. On joue forcément avec les tripes, la rage, la pensée qu'on ne peut pas laisser ce club descendre. Avoir une descente en Ligue 2 dans le CV ce n’est pas la meilleure des choses. On va jouer comme si on jouait le dernier match de notre carrière.
Une prise de conscience tardive ?
Si on avait la recette pour gagner des matchs... On a pas eu ce brin de chance, cette réussite. On se concentre désormais sur cette ultime journée de championnat. On a perdu des points en route, c’est de notre faute. On a encore la chance de rattraper nos erreurs samedi soir, à nous de la saisir.
Vous n’êtes plus maître de votre destin, à quoi on se raccroche ?
Lens est une équipe qui ne triche pas. C’est un groupe avec du caractère qui va vouloir gagner à Auxerre pour bien finir la saison. Si on fait ce qu’on à faire contre Angers, il y a de fortes chances qu’on se maintienne.
En 2005, les hommes de Serge Le Dizet jouaient le match du maintien face à Metz dans un contexte similaire. Ils évoquent une énorme pression. Vous la sentez ?
On la sent évidemment mais c’est une bonne pression. C’est une pression qui nous galvanise. On joue au football pour jouer des matchs à enjeu.
Certains Angevins ont affirmé vouloir amener le FC Nantes dans la nasse en Ligue 2. Comment as-tu vécu ces déclarations?
C'est de bonne guerre. Angers et Nantes, c'est une rivalité. En réalité, ça nous passe au-dessus, on sait ce qu'on a à faire. Toute l'équipe est focalisée sur un seul objectif : maintenir le club. En ce qui concerne les déclarations, on laisse tomber.
Le match face à Lille, un exemple à suivre ?
On a fait une très grosse performance collective face à Lille. On doit garder les bonnes choses qu’on a faites là- bas. Il faut maintenir cette combativité et conserver le score.
Replacé à ton poste de milieu de terrain face à Lille, ça fait quoi de jouer à son poste ?
C'était mon poste quand j'étais jeune. Quand je suis plus porté vers l'attaque, je suis plus libéré. Mes qualités, c'est plutôt avec le ballon que sans. Plus haut, je suis plus à l'aise techniquement, j'ai plus le temps, je peux prendre des risques. Mais tout joueur doit être polyvalent, je peux jouer dans tout le couloir gauche, c'est un atout pour moi.