Sans solutions, le « H » se fait surprendre face à Celje
Hier soir, pour ses retrouvailles avec l’Europe, le HBC Nantes s’incline au buzzer face à de vaillants slovènes (31-32). Trop inefficaces, les joueurs de Grégory Cojean n’ont jamais réussi à imposer leur loi. Une performance décevante, qui annihilent quasiment leurs chances d’accrocher les deux premières places qualificatives.
Et à la fin, c’est le « H » qui perd. Hier, dans une salle Mangin Beaulieu chauffée à blanc, les soldats de Grégory Cojean ont perdu dans les ultimes secondes. Crucifiés par le tir du capitaine adverse, Aleks Vlah. Dans une match qui aurait dû être une formalité, les Violets ont déjoué du début à la fin, sans jamais donner l’impression de dominer les débats. Pourtant, face à une équipe largement inférieure sur le papier, conforter sa troisième place aurait été une bonne idée. En vain.
Grégory Cojean: « On a fait beaucoup trop d’erreurs »
Abordant la match plein de panache, et en menant rapidement de quatre points (9-5), peu aurait parié sur un come-back des avant-deniers du groupe. Pourtant, comme par surprise, la tendance s’inversa. Gol Gabaresk s’est transformé en véritable « mur » (8 arrêts en première mi-temps). De l’autre côté, les coéquipiers du capitaine Rivera faiblissaient, minute après minute, face aux banderilles slovènes. Mené de deux points à la pause (15-17), les locaux revenaient avec d’autres intentions mais sans réelles réussites. Lucide, Grégory Cojean explique la déroute des siens. « On a voulu répondre par le physique au lieu de faire circuler tranquillement le ballon. On a clairement fait trop d’erreurs. Si l’on s’en tient aux statistiques, on se rend compte qu’on loupe 5 penaltys. Ce n’est pas normal ».
Aymeric Minne signe son retour
Incapable de dérouler pleinement leur jeu, Celje exploitait chaque brèche qu’il pouvait. Blessé depuis octobre, Aymeric Minne signait son retour par une prestation majeure (4 buts). Une rencontre de haut vol qui ne l’empêchait pas de se questionner sur la performance de ses coéquipiers. « Malheureusement, on n'arrive pas à gérer ce genre de match. Ça me rappelle les défaites contre Paris ou Toulouse. C’est dommage parce que nous étions revenus à hauteur ». En effet, les locaux, malgré leur embonpoint du jour, recollaient à 30 partout en toute fin de match. La suite? Un tir rageur du capitaine Aleks Vlah, qui scellait le sort des Nantais, à une poignée de seconde du gong.
Kiel revient à hauteur
Derrière, la menace plane. Vainqueur un peu plus tôt, Kiel revient au niveau de Nantes au classement (12 points). Une mauvaise affaire, qui retarde simplement l’échéance de la qualification. Pour ce qui est de la seconde place, synonyme de ticket pour les quarts de finale, elle s’échappe de plus en plus (Nantes est à 6 points de Kielce).
Un match animé mais pas sans encombre. Déjà privé de Thibaut Briet et du portier Pesic, absent encore plusieurs mois, Ovnicek est lui sorti blessé, à cause d’un choc à l’épaule.
