Youth League. L’aventure nantaise s’arrête en demi-finale.

Battus à leur propre jeu, les U19 du FC Nantes se sont inclinés aux tirs au but face à l’Olympiakos (0-0, 1-3 TAB) en demi-finale de Youth League. Leur aventure historique n’ira pas plus loin, non sans regrets.

Avr 19, 2024 - 17:56
Avr 19, 2024 - 19:26
Youth League. L’aventure nantaise s’arrête en demi-finale.
Le FC Nantes s'incline aux tirs au but contre l'Olympiakos en demi-finale de Youth League © Clément Corso

C’était le match des « outsiders ». Qui, en début de saison, aurait misé sur un FC Nantes-Olympiakos en demi-finale de Youth League ? Pas grand monde. Le match aura tenu toutes ses promesses : fermé, virile et indécis. La rencontre commence fort. 5 premières minutes intenses où les Nantais sont mis sous pression. Mais, les jeunes canaris résistent, et sortent la tête de l’eau. Petit à petit, le club des bords de l’Erdre prend la mesure de l’évènement, et commence véritablement à jouer sa demi-finale. Coup franc dans l’angle gauche de la surface de réparation. Ballon deuxième poteau, sortie hasardeuse du gardien grec, mais Dugard, esseulé au second poteau, envoie sa tête au-dessus du but vide. 35 minutes après le coup d’envoi, le FC Nantes fait sursauter pour la première fois le banc grec (et pas la dernière). 

Un premier tournant avant la mi-temps

La rencontre se poursuit. Les fautes se multiplient et les cartons commencent à faire leur apparition. Dernière action avant la mi-temps. Dugard accroche l’attaquant grec qui partait seul en contre attaque. Coup franc assez lointain, à priori sans danger. Ballon deuxième poteau, remis de la tête dans l’axe, qui glisse lentement dans les filets de Tom Mabon. Pas besoin de les faire trembler pour marquer. L’Olympiakos mène 1-0 à quelques secondes de la mi-temps. 

Tête baissée, les jeunes Nantais s’apprêtent à donner le coup d’envoi. Mais l’arbitre de la rencontre entame un geste désormais bien connu des amoureux du football : la main sur l’oreillette. 

Main dans la surface de réparation, la VAR (mise en place à partir des demi-finales) annule le but et ramène les deux équipes aux vestiaires sur un score de parité. 

Nantes ne parvient pas à trouver le chemin des filets. © Clément Corso

Des regrets éternels

Zézé. Mongo. Meupiyou. Appuah. La liste des absents côté Nantais n’en finit plus. Pourtant, les jaunes et verts font plus que rivaliser contre les tombeurs du Bayern Munich au tour précédent. L’entame de seconde période est pour eux. Guirassy et Mafoumbi débordent sans relâche, Louis Leroux ne perd aucun ballon en plus de tous les récupérer et Dugard, en défense centrale arrive presque à faire oublier l’absence du capitaine Mongo. Grandiose. Mais voilà, dominer n’est pas gagner. Cette phrase résonnera sûrement dans les têtes nantaises ce soir, en ruminant dans leur lit. 

Minutes après minutes, la tension augmente, la pression aussi. Mais surtout, la séance de tirs au but pointe le bout de son nez. 

Battus dans leur spécialité

On la présentait cette semaine dans nos colonnes comme LA force nantaise pour ce Final Four. La séance de tirs au but, qui a permis au jaunes et verts de passer 4 tours de la compétition sur 5, est belle est bien là. Les entrants sont inexpérimentés pour la plupart, et les cadres à bout de souffle. Tom Mabon, pas forcément dans son meilleur jour, parvient tout de même à repousser la première tentative grecque. Mais c’est insuffisant pour devenir le deuxième club français à rejoindre la finale de la Youth League, après le PSG en 2016. 

3 échecs nantais sur 4 tentés, l’Olympiakos n’en demandait pas autant pour rejoindre la finale. Mais comment leur en vouloir ? Comment être déçu par ces gamins ? Ils auront porté très haut les couleurs de leur club, plus haut que personne n’aurait imaginé.

Les regrets seront éternels. La fierté aussi.