Les Neptunes de Nantes se contentent du match nul face à Besançon
À la relance après deux défaites en championnat et un revers à Fana ce week-end en EHF European League, les Neptunes de Nantes devaient se rassurer hier soir avec la réception de l’ESBF Besançon. Les deux équipes se sont partagé les points (23-23) au terme d’un match disputé. Malmenées durant presque toute la rencontre, les Nantaises accueillent volontiers ce résultat.
Dans ce duel entre le 5e et le 6e du championnat, le combat s’annonçait rude hier soir à Mangin-Beaulieu. Nantes et Besançon n’ont pas déçu en livrant un face-à-face intense, soldé par un match nul 23-23.
BESANÇON A MENÉ LA DANSE
Dans cette rencontre particulièrement hachée (9 exclusions temporaires), Nantes n’a pas montré son meilleur visage. Durant la quasi-totalité du match, les Nantaises ont couru après le score. Mais avec abnégation, elles n’ont jamais laissé Besançon prendre plus de 3 buts d’avance. Les joueuses d’Helle Thomsen ont d’abord connu des difficultés dans le premier acte. Entre pertes de possessions évitables et manque de réalisme, ce fut même un petit miracle de rentrer aux vestiaires avec un seul point de retard (12-13).
Les Neptunes se sont appuyées sur le duo suédois Hagman-Stromberg (6 et 4 buts) pour maintenir le cap. La meilleure buteuse du championnat Hagman s’est montrée efficace devant le but (6/8 soit 75% de tirs réussis). C’est elle qui égalise à 20-20 à 11 minutes de la fin, après un temps faible des Bisontines. La capitaine Marine Dupuis va ensuite donner l’avantage à Nantes (21-20), à l’occasion de son premier et unique but du match. De nouveau menées (21-23), les Nantaises arrachent finalement le match nul dans les derniers instants, grâce à la pivot Langerquist à la conclusion d’un joli mouvement collectif.
Deux points suffisants au bonheur de l’entraîneure nantaise Helle Thomsen, au vu de la physionomie du match : « On a été derrière tout le long, je suis heureuse que nous n’ayons pas perdu. C’était un gros combat, on a beaucoup vendangé devant et ça nous a coûté cher mais les joueuses ont eu la bonne attitude, elles sont restées solidaires ».
FLORIANE ANDRÉ IMPÉRIALE
La deuxième mi-temps pourrait se résumer à un duel de gardiennes, entre Floriane André et la bisontine Sakura Hauge. Les deux derniers remparts se sont répondus d’un côté à l’autre du terrain et Nantes n’aurait pas survécu sans sa portière internationale. Décisive dans les moments importants, André a notamment effectué d'énormes arrêts dans le dernier quart d’heure. Elle finit la rencontre avec 46% de tirs arrêtés (12/26), une performance salvatrice.
