Un match pour l’H'istoire

HBC Nantes – Paris Saint Germain, c’est l’affiche du week-end. Tous les passionnés de handball seront devant leur télévision pour voir ce match qui s’annonce décisif pour cette fin de championnat. Le vainqueur prendrait une très grosse option pour le titre. Si le H perd, les joueurs de Grégory Cojean ne devraient pas pouvoir participer à la Ligue des Champions l’année prochaine, sauf faux pas de Montpellier. Grégory Cojean et son capitaine Valero Rivera étaient présents en conférence de presse d'avant-match.

Jun 1, 2023 - 11:05
Jun 1, 2023 - 11:17
Un match pour l’H'istoire
Grégory Cojean en conférence de presse

Comment aborder ce match décisif pour la fin de saison ?

G.C : On sait qu’on a le plus gros match de la saison à jouer. C’est une équipe qui va jouer le Final Four de la Ligue des Champions avec un effectif énorme. On a 60 minutes pour montrer nos qualités. On va jouer chez le champion de France, ce n’est pas rien. Le championnat de France, c’est 30 matchs, ça marquerait une bonne performance dans la durée, ça serait une première. On travaille depuis des années pour en arriver là.

V.R : Cela fait onze ans que je suis là et je n’ai jamais eu l’opportunité de remporter le titre. La confiance, on l’a. L’équipe a fait preuve de beaucoup de caractère après l’élimination en Ligue des Champions. On joue le titre, on ne peut pas avoir la balle qui pèse. Contre Paris, tu ne peux pas gagner si tu n’es pas à 100%. Il faut être libéré. On a énormément à jouer sur cette fin de saison donc on est très motivé. Il faut profiter de cette opportunité.

 

Vous vous attendez à une grosse équipe du Paris Saint Germain ?

G.C : Paris a un effectif de très grosse qualité depuis l’ère Qatari. Ça marquerait une belle évolution de gagner là-bas, si on remporte le championnat, ça serait la plus grosse performance de l’histoire du club. Leurs matchs contre Montpellier et Kiel montrent un état de forme incroyable. Ils ont trouvé leur stabilité dans tous les secteurs de jeu, toute l’équipe a progressé. 

V.R : En face, ce sont des joueurs d’expérience qui ont quasiment tous gagné le championnat de France. Ils ont battu deux fois Kiel en match aller-retour, ils savent gérer cette pression. Ils n’ont pas l’habitude d’en être là à la fin du championnat. Ils vont jouer comme si c’était une finale de Ligue des Champions. Ils sont monté d’un cran depuis le début de la saison.

 

Comment battre ce mastodonte du handball mondial ?

G.C : Il ne faut pas céder à la pression, ce n’est pas nous qui l’avons. On va essayer de perturber cette grosse machine. On connait nos qualités et les leurs, on n’est qu’à deux points d’écart, on va jouer nos atouts sans crainte. C’est plus simple de jouer en tant que chasseur. La preuve avec Nîmes, on était obligé de gagner. On va devoir jouer le plus libéré possible avec beaucoup de concentration, comme à l’entraînement. Il faudra de la performance individuelle mais surtout collective avec notre défense qui fera tout pour les arrêter. Ils marquent beaucoup de buts. On va jouer et se battre en équipe. Quand Montpellier les a battus, ils étaient très solides défensivement et ont étouffé les Parisiens sur le premier quart d’heure. Ils ont mis beaucoup d’intensité, c’est ce qu’on devra faire du début jusqu’à la fin. On s’est offert cette chance d’avoir cette fin de saison incroyable, maintenant faut la saisir. Il faut que ça soit notre jour car même si on met tous les ingrédients pour remporter ce match, Paris peut quand même gagner.

 

Paul Sabio Journaliste passionné de sport spécialisé dans le tennis, le football et le volley-ball.