Youth League : les tirs au but, arme nantaise du Final Four ?

Et si les séances de tirs au but étaient devenues la marque de fabrique nantaise ? Depuis le 32ème de finale à Sochaux en Coupe de France 2022, les équipes nantaises n’ont perdu que deux séances de tirs au but. Cette année, les TAB auront profité aux jeunes Nantais, parfois passés par tous les états. Par deux fois dans la phase de la « voie des champions», en 16ème de finale face à Séville et en quart de finale contre Copenhague. Coup de chance ? Difficile de nier le coup du sort lors de moments comme ceux-ci, même si le penalty est avant tout un geste technique. « À la veille des matchs, il y a toujours une séance, mais cela n’a rien avoir avec le direct », déclarait Stéphane Moreau, coach des Canaris après la qualification face à Copenhague. « Le plus important est de garder le mental et la confiance pour le transformer ». Une confiance que semble avoir acquise les pépites nantaises puisqu’elles ont transformé 80 % de leurs tentatives cette saison.

Tom Mabon, ange gardien des canaris

Qui dit séance de tirs au but, dit forcément duel avec le gardien. À cette problématique, Nantes semble avoir trouvé son ange gardien. 45 % des tirs au but ont été manqués face au portier Jaune et Vert, soit deux fois plus que la moyenne. « Je n’ai pas vraiment de stratégie», déclarait Tom Mabon, après le match face à Copenhague. « J’essaye d’y aller à l’intox et de faire confiance à mon instinct, ce qui me réussit plutôt bien. (rires) » Une aptitude sur sa ligne de but qui n’est pas sans rappeler un certain Mickaël Landreau, maître incontesté de la discipline en France. Nul doute que le flair du jeune héritier pourrait bien servir de nouveau à qualifier le FC Nantes si aucun vainqueur ne se détache après 90 minutes face à l’Olympiakos. Les Canaris auront à faire à l'autre spécialiste de l’exercice en demi-finale. Le club du Pirée est sorti vainqueur aux tirs au but en 16ème et 8ème de finale. Ça sent l’issue aux pénos, entre spécialistes...

Mathis Fabien