Youth League. L’Olympiakos : l’adversaire piège par excellence

Il existe plusieurs similarités entre ces deux formations. L’Olympiakos, comme le FC Nantes, est passé par « la voie des champions ». Cette phase préliminaire de deux matchs pour accéder aux 16ème de finale, où ils ont respectivement éliminé Lecce puis les azerbaïdjanais de Gabala. 

Autre point commun, les grecs sont eux aussi adeptes des séances de tirs au but. Deux qualifications sur cinq l’ont été à l’issue du temps réglementaire, contre l’Inter Milan en 16ème de finale et puis contre nos compatriotes Lensois en 1/8ème.

Arrivé en 1/4 de finale pour la première fois de son histoire, le club du Pirée fait sensation en élimant le Bayern Munich (1-3), en Allemagne, après avoir mené 0-3.

Un duo de frères redoutable

« Le meilleur joueur est à coup sûr Babis Kostoulas » , nous informe Giannis Chorianopoulos, journaliste pour le média grec Sportime, et suiveur des U19 de l’Olympiakos. « Né en 2007, c’est un numéro 9 moderne. Il a été étincelant contre le Bayesrn Munich, et a déjà inscrit 5 buts en 6 matchs de Youth League cette saison ». Son grand frère, Konstantinos, né en 2005, occupe-lui la défense centrale. « À ses côtés, on retrouve Isidoros Koutsidis. C’est un 2004 très talentueux, qui a terme, va très certainement intégré l’équipe première » complète l’observateur. 

Une tactique bien maîtrisée

Avec 5 buts encaissés en 7 matchs de Youth League, l’Olympiakos possède la meilleure défense du Final Four. « Cette équipe joue généralement à 3 défenseurs. » souligne notre confrère Grec. « Elle s’appuie sur la polyvalence de ses joueurs, comme Athanasios Koutsogoulas. Il peut jouer piston droit comme milieu de terrain, ce qui rend imprévisible leur composition. », poursuit Giannis. L’équipe du Pirée est la première formation grecque à atteindre ce stade de la compétition.

Les Nantais sont prévenus. Ce match d’outsider est autant indécis qu’imprévisible. Réponse vendredi aux alentours de 16h.