HBCN : Thibaut Briet culmine en haute altitude
Impressionnant de densité des deux côtés du terrain depuis le début de saison, le géant du H a démontré que son club comme l’équipe de France ont besoin de lui. Il revient sur ce match nul face à Barcelone à qui le H n’a rien cédé et qui va marquer les mémoires.
Vous avez vraiment regardé ce Barcelone droit dans les yeux, y compris dans les phases plus compliquées…
Je trouve que ce sont dans les dix dernières minutes où l’on y est plus que jamais. Mentalement on a été vraiment solides, c’était de la folie (sourire). On a su monter l’agressivité en défense, en attaque, on met des super shoots aussi. C’est dommage de ne pas réussir à mettre la même intensité en première où l’on a beaucoup subi sur Dika Mem, à commencer par moi-même. Mais bon, on s’est battu comme des guerriers. Et merci Ivan (rire)
A froid, il y a quelques regrets ?
Non. Vraiment pas. Prendre déjà un point au regard du scenario du match, tout le monde aurait signé. C’est franchement l’un des plus beaux moments que j’ai vécu. On est dans les trois dernières minutes et je me souviens être sorti quelques secondes de ma bulle, regarder autour de moi et voir une salle comme je ne l’avais jamais vue. Cela restera gravé.
Sans faire offense aux autres équipes, il s’agissait d’une sorte « d’extra-match »…
Pour être honnête, le matin de la rencontre avec Nico Tournat, on s’est regardés en se disant que voilà, ce métier, on le fait pour ce genre de match ! Tu attends toute la journée, l’adrénaline est permanente. On reçoit la meilleure équipe du monde donc non seulement c’est ultra-kiffant mais oui, tu en mets encore plus sur le terrain.