D1 : Corsaires de Nantes : Le bilan d'une saison pas comme les autres
Partant avec 9 points de pénalité, qualifiés lors de l’ultime journée de phase régulière pour les playoffs, éliminés de peu en huitièmes de finale, les hockeyeurs nantais ont lutté jusqu’au bout avec les moyens du bord. Et n’ont pas fini de se battre, comme l’explique François Dusseau, le directeur sportif.
Une saison anxiogène ... et pourtant
Trois rencontres, trois scenarii différents... et un petit goût de trop peu. « On sort d’un titre, d’émotions incroyables... et on doit derrière gérer une foule d’incertitudes. Les gars ont fatalement eu un poids sur leurs épaules du début à la fin. On peut évidemment avoir le regret de ne pas avoir su faire le break sur la deuxième manche, mais jusqu’à la fin du troisième match, nous avons eu notre chance. »
Des Nantais 12es, capables de sérieu- sement bousculer une équipe de Meudon 5e ; Dunkerque, seule équipe pouvant prétendre à la montée sortie dès le premier tour : ces playoffs 2025 démontrent une fois de plus les évo- lutions et forces en présence dans l’antichambre de l’élite. « Cette D1 est de plus en plus dense, de plus en plus dure. On observe d’ailleurs que l’ascenseur des joueurs ne se fait plus seulement que de l’élite vers la deuxième division, mais on voit de plus en plus de joueurs de D1 réussir à prendre leur place en Magnus. On constate également qu’en Ligue Magnus, c’est un combat perpétuel : il n’y a plus cette espèce d’hégémonie de haut de tableau. »
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Un groupe limité en nombre mais pas en envie
Devant gérer une salve de départs au fil des - premiers mois - Auger durant l’été, Latinovich à l’automne et de l’attaquant américain Cinato cet hiver - et le choix assez imposé de ne pouvoir compenser certaines absences, l’effectif des Corsaires a été « mis à mal parfois, c’est certain, pressé physiquement. Notre coach Alexander Stein a dû faire avec un groupe l’obligeant à tirer sur la corde pour certains joueurs cadres et les utiliser malgré lui, plus que de raison. Même si on a eu la chance de récupérer notre gardien finlandais Koivisto, qui aura été déterminant.»
Le positif : la carte jeunes
Malgré de gros nuages, gris, au-dessus de leur tête, les Corsaires ont eu de vrais rayons de soleil durant cette phase régulière. A commencer par la prise de responsabilité de Bosch et Dogemont, tout droit sortis des U18. « Peu d’équipes ont fait le choix de faire jouer leurs jeunes. On fait le maximum pour déjà garder nos meilleurs, et je suis toujours parti du principe que si l’on fait des promesses, il faut être en capacité de les tenir. » Quant à la nouvelle formule testée cette saison, Francois Dusseau avoue « la valider. Même s’il y a encore certains ajustements à faire, notamment au niveau des playoffs, ou un retour à 8 pourrait être profitable, je pense que passer de 16 à 18 équipes serait vraiment top. »
Gaëlle Louis
