Neptunes de Nantes : Sarah Glynn : « Nantes est aujourd’hui un nom connu dans le volley-ball européen »
La réceptionneuse-attaquante canadienne, après avoir pris ses marques dans ce championnat français, voit ses performances individuelles servir de mieux en mieux son équipe. Une tête bien faite heureuse d’avoir rejoint la cité des Ducs à l’été dernier pour vivre son rêve européen à la française.
Après tout un parcours de formation au Canada, traverser l’Atlantique a toujours été une volonté ?
Sarah GLYNN : Après deux années en Finlande, mon arrivée ici m’a offert une photographie plus proche de ce dont je rêvais à ma sortie de l’Université en quittant le Canada J’apprécie le climat chaleureux de la France et de Nantes… Et de voir un peu plus le soleil, aussi (sourire). L’accueil a été exceptionnel et je pense que le bon vivre de notre groupe se ressent aussi sur le terrain lors des matches.
Depuis votre arrivée au sein de l’effectif nantais, on sent votre volonté de vous fondre au collectif…
Il m’a fallu trouver de nouveaux repères dans un championnat qu’il serait vraiment dangereux de croire facile au regard de notre effectif. Je me sens à ma place dans le puzzle des Neptunes. Chacune apporte à un moment donné et facilite le travail de la coéquipière. Je peux prendre en exemple la distribution incroyable de Léna (Chameaux, la passeuse) contre Clamart. C’était comme si elle avait des yeux derrière la tête (rire). Elle comprend très bien les joueuses autour d’elles et cela nous rend toutes meilleures. Et puis, on bosse vraiment bien la semaine, je me sens progresser sur de nombreux points déjà !
« On se prépare au combat, chaque semaine »
Vous avez concédé une première défaite cuisante début novembre. Cela n’altère pas la philosophie du groupe : pleines de joie de jouer ensemble, l’appétit de conserver cette invincibilité à domicile, voilà des objectifs entre vous en parallèle de cette montée annoncée comme la quête numéro 1 ?
C’est l’idée oui (rire) ! C’est un super challenge et on fera tout pour. Mais on constate que chaque équipe possède de vraies ressources. On l’a bien vu à Rennes, où l’on concède un set, ou Harnes qui même en difficulté est capable de faire mal. Alors, face au tout ou rien, on se prépare au combat, chaque semaine. Nous ne nous sentons à aucun moment supérieures mais nous connaissons nos forces, oui. Nous avons conscience de nos capacités. Et nous n’avons clairement pas atteint, encore, le maximum de notre potentiel.
Vous avez fait le choix de quitter un championnat de première division pour Nantes, qui vous saviez déjà relégué administrativement en D2F. Quelles ont été vos motivations ?
J’étais bien sûr au fait des perturbations connues par le club qui pourtant avait sur-performé sur la saison 2024-2025. Nantes est aujourd’hui un nom connu dans le volley-ball européen et je n’en avais entendu que du bien de la part de mes compatriotes évoluant en France. Que cela soit du sérieux des dirigeants comme de la façon de travailler du staff, je n’ai pas trop hésité quand Sylvain (Quinquis, alors manager général et de nouveau entraîneur principal) m’a exposé le projet. J’ai tout de suite senti cette volonté d’une remontée, ce qui est toujours super fun à vivre pour un collectif en renaissance. Mais surtout une vision du volley-ball et d’une construction d’équipe donnant de la place aux jeunes, au sein de laquelle des filles ont voulu rester. C’était un marqueur fort et j’ai envie de prendre part à cette aventure.
