Le Nantes Basket Hermine a lancé sa série

Les degrés descendent en dehors des salles mais augmentent sur les parquets pour le NBH ! Dans un début de saison où les Nantais ont dû faire face à une accumulation d’embûches, il semblerait que ces derniers font mieux qu’entretenir le feu sacré : ils l’attisent !  Ce qui a fait la différence ? « On a la gestion des temps faibles, se félicite le coach Rémy Valin après la série victorieuse Antibes, Hyères, Gries. Même lorsqu'on a fait pas mal d'erreurs on n'a pas forcément paniqué, analyse le technicien de la cité des ducs. Face à la Rochelle et Vichy, on n’était pas arrivé à tuer les matches.  Et là, on a réussi à le faire finalement. Et malgré tout, on est en train de construire quelque chose de plutôt pas mal. »

Les progrès de cette équipe se manifestent dans tous les secteurs de jeu tels le scoring, la défense, le jeu de passes… mais surtout dans l’issue positive des rencontres, avec désormais un bilan victoires/défaites positif (5-4). Pour boucler octobre, Van Eyck et les siens ont signé trois succès de rang et surtout ouvert le compteur à domicile. Avec les frissons de rigueur pour un match d’Halloween référence en termes d’esprit collectif leur permettant de se montrer dévastateurs dans le money-time pour s’imposer devant leur public (96-84) contre Gries/Souffel, comme cela avait déjà été le cas trois jours auparavant avec le +6 contre Hyères-Toulon.

Rémy Valin : «  J'adore ce groupe »

Outre un Kangudia qui continue de marcher sur l’eau (23 points, 8 fautes provoquées, 26 d’évaluation le 31 octobre dernier à la Trocardière face aux Alsaciens) c’est la capacité à compenser les points faibles (dominés au rebond) qui a surtout été mis en lumière face aux Varois et aux grands formats de l’Est. « Tout le monde a fait de très bonnes choses mais on voit qu'on a une grosse marge de progression. La satisfaction ? C’est un match qu'on n'aurait pas pris en début de saison, ça, c'est sûr (sourire), sourit le coach à chaud après Gries. Il y a plein de choses à corriger encore. Après, il y a une super ambiance dans ce groupe. Depuis le début, j'adore ce groupe. J'ai vraiment plaisir à les voir gagner, les voir progresser. Ça me fait vraiment plaisir pour eux. Ils travaillent vraiment dur, ils s'entraînent bien. »

Un discours inchangé depuis le début, prônant la patience avec son équipe jeune, en plus des blessures. Et cette lucidité nouvelle illustre aussi la confiance qui se construit. « Et puis, des joueurs qui veulent vraiment gagner, c’est pour ça aussi que cette équipe est si attachante. Parce qu'il y a des joueurs qui font des énormes erreurs. Et puis, derrière, qui vont sortir un truc de fou (rire). »

En remettant à la balance dans le positif (9^e après la 9^e journée), Hugo Mienandi et ses coéquipiers peuvent envisager les 4 confrontations de novembre avec un nouvel optimisme. Leur meneur américain Kyle Riddley, en pleine phase de réathlétisation et actuellement remplacé par l’efficace Bubu Palo, devrait retrouver ses coéquipiers dans cette première quinzaine. Quand tout sourit…

Gaëlle Louis