Franck Perraudeau, président des Neptunes de Nantes : « Le sportif au cœur du projet »
La disparation de la SAS alors présidée par Monique Bernard a placé la section amateur au premier plan. L’ex-équipe réserve des Neptunes, constituée à l’époque par les jeunes membres du Centre de Formation, a pu se réengager dans l’antichambre de la Première division, en Elite (D2F), et porte les espoirs d’un club en quête de rédemption et de remontée. Franck Perraudeau, son président, revient sur cet été tournant et porteur d’espoirs.
Il a fallu, après un été 2024 tendu, vivre un nouveau challenge compliqué l’éte dernier, avec cette relégation en Elite… Le retour à la compétition est une bouffée d’oxygène ?
Franck Perraudeau : Je suis tellement content que l’on puisse retrouver les moments sportifs, la joie du terrain ! On a été dans la réaction d’une terrible nouvelle l’année dernière et cette fois-ci, c’est nous qui avons décidé fin mai qu’il était nécessaire d’acter la relégation administrative en Elite. On a donc pu avoir tout l’été pour construire. Le sportif sera le cœur du projet : nous nous devons de performer afin de vite remonter, car on ne doit pas laisser s’user la patience des partenaires et du public.
En somme, ne pas perdre de temps et remonter de suite ?
Cette relégation était une décision compliquée à prendre, alors on s’est immédiatement appuyé sur des valeurs fortes. À l’instar de Sylvain Quinquis, qui en plus de connaître parfaitement le club, connaît parfaitement la performance à haut niveau et avait déjà une vision de ce qu’était cette division Elite. Le nom Neptunes a marqué la Première division et l’Europe. On a reçu énormément de témoignages de soutien de clubs mais aussi de tout l’entourage du volley français, qui veulent vite nous voir de retour.
On ressent beaucoup de joie et d’envie dans cette nouvelle histoire qui s’écrit pour le club !
L’ADN du club a toujours été la formation, l’accompagnement des jeunes. Et c’est aussi ce qui entretient cet engouement, cette envie de poursuivre l’aventure. Malgré les difficultés, il était inenvisageable de s’éloigner de cela. C’est aussi cela qui restera le moteur pour la suite.
Recueilli par Gaëlle Louis
