Nantes Basket Hermine : Lucas Bourhis, la taille patron du jeu nantais

Organisateur, shooteur, stabilisateur : Lucas Bourhis donne sa pleine mesure au sein de cet effectif nantais trouvant les bons curseurs avant l’entrée de l’hiver. Une dynamique portée entre par le Tourangeau autant sur les plans basket qu’humain.

Nov 16, 2025 - 13:58
Nov 5, 2025 - 14:52
Nantes Basket Hermine : Lucas Bourhis, la taille patron du jeu nantais
@Gaëlle Louis

Vous avez été dans les premiers à valider votre arrivée pour cette saison 2025-2026. Malgré un exercice précédent périlleux, le projet vous a séduit ? 

Lucas Bourhis : Cela s'est fait assez naturellement, en fait. Le coach m'a en effet très vite contacté à la fin de la saison, même un peu avant. Je n'ai pas forcément hésité : le projet, le discours ont fait écho. Rémy (Valin) est depuis assez longtemps dans le milieu, les joueurs le connaissent bien aussi. Et c'est plutôt pas mal de pouvoir rejoindre l’Ouest de la France, ma famille étant basée dans la région Centre.

 

C'était quelque chose qui vous semblait justement intéressant, de prendre part à ce renouveau d'équipe aussi que propose le club ?

Oui, je pense qu'ils ont à cœur de faire des meilleures saisons que les précédentes.  Et puis pour ce qui est du staff, j’avais les échos de la façon dont il travaillait, en particulier Rémy. J'aime ce côté humain qu'il amène aussi dans un contexte professionnel. Pour moi, c'est important. On va dire que les valeurs qu'il transmet humainement et sur le terrain, pour le collectif, cela me ressemble.

 

« C'est assez sympa d’avoir une équipe avec une moyenne d’âge plus basse que ce que l’on trouve généralement dans la division »

 

Avec ce groupe, on a d’ailleurs l'impression que le ciment a vite pris…

Dès le début, c'est vrai ! On a eu la chance d'avoir des gars qui étaient déjà là, qui connaissaient le club et les étrangers Dylan (Van Eyck) et E.J (Dambreville) se sont très bien intégrés, auxquels s’ajoutent des très jeunes joueurs motivés et très cool. Donc c'est sûr que ça rejaillit grandement sur le collectif. C'est assez sympa d’avoir une équipe avec une moyenne d’âge plus basse que ce que l’on trouve généralement dans la division. Cela aide aussi à l'entraînement, forcément.

 

« Rester dans le même club sur le long terme, créer un projet »

 

Même en étant plus jeune, ce côté patron du jeu, c'est une mission que vous avez toujours portée en vous ?

Je ne suis pas celui qui parle le plus : ce n'est pas mon caractère. Mais c'est sûr que sur le terrain, quand il y a quelque chose à dire ou à montrer, je vais avoir à cœur de le faire. C’est mon rôle aussi de dire quand c'est bien, et quand c'est moins bien de le dire aussi, de ne pas hésiter. J’aime autant scorer que mettre un peu plus de défense sur certains matchs. J'ai à cœur de stopper. Je sais que je n'ai pas forcément le physique le plus imposant, mais c'est aussi dans la défense collective où j'arrive à essayer de combler les trous au maximum. Forcément, si on défend bien, après on a les ballons pour courir et c'est notre type de jeu.

 

Après plusieurs points de chute, comment envisagez-vous cette suite d’histoire avec le NBH ?

Un peu de stabilité, parce que c'est vrai que j'ai fait beaucoup de clubs (sourire), avec des expériences à la fois différentes dans la forme, et un peu pareilles dans le fond. Donc oui, j’aspire à rester dans le même club sur le long terme, créer un projet pour essayer d'aller le plus loin possible. Et pour ma part, pour l'instant, je me sens super bien ici. Donc forcément, j’adorerais que l’on emmène l'équipe dans le top 8, puis regarder plus haut encore, dans le top 4, jouer les premiers rôles.

 

Propos recueillis par Gaëlle Louis