FC Nantes : Youssef El Arabi : « Il reste 3 finales avant la trêve. »

Insistant sur la nécessité de prendre des points contre Lyon, le Marocain revient sur l’apprentissage du haut niveau et de la pression par les jeunes.

Nov 29, 2025 - 11:22
Nov 28, 2025 - 15:37
FC Nantes : Youssef El Arabi : « Il reste 3 finales avant la trêve. »

Vous avez pris 2 points sur 9 contre 3 concurrents directs pour le maintien. Comment tu juges cette série de matchs ?

C'est insuffisant. On est conscient qu'on peut mieux faire. Le plus important c'est qu'on reste soudé. On ne lâche rien. Il reste 3 matchs, 3 finales avant la trêve.

L'effectif est très jeune, est-ce que tu as l l'impression qu'il est armé pour affronter ce genre de situation ?

On en est à la 14e journée. Les jeunes ont appris. C'est aussi à nous, les anciens, de les accompagner. Tout le monde est conscient que la situation est délicate et qu'il faut aller chercher des points à Lyon.

Tu parles de finale. C’est déjà une un moment très important de la saison ?

Oui, pour bien finir et bien repartir pour la 2e partie de saison. Il reste 3 matchs et j'aimerais bien passer les fêtes hors de la zone de relégation.

Contre le Maccabi Tel-Aviv en Europa League ce jeudi ils ont mis 6 buts. C'est quelque chose qui fait peur au groupe ?

On connaît leurs qualités. Les nôtres sont très différentes de celles du Maccabi Tel-Aviv. Depuis le début de l'année, on fait des gros matchs contre les grosses équipes. Il faudra le répéter à l'extérieur et être très solide.

Quelle est la place de la peur aujourd'hui au FC Nantes ? Kelvin Amian, après le match contre Lorient, a dit que c'était peut-être une des raisons des premières minutes difficiles. Est-ce que tu penses que ça joue chez les jeunes ?

Chaque jeune a son propre caractère. Le plus important c'est qu’ils sont à l'écoute. Certains s'adaptent plus vite par rapport à la pression ou à la peur. La situation où on est n’est pas évidente pour un jeune : jouer et être sifflé. Ce n’est pas dans leurs habitudes. Il faut s'adapter à ça aussi. On est soudé. On sait ce que le coach veut mettre en place. On doit tout faire pour montrer un bon visage du FC Nantes dimanche.

En quoi ça peut jouer sur le comportement de l'équipe sur le terrain ? Les jeunes vont moins prendre de risques ou déjouer par moment ?

Quand les jeunes, sont agressifs et que chacun joue à son niveau, on voit leurs qualités. Ca a manqué parfois. Sur certains matchs, c'était par à-coups. Quand tout le monde est connecté et concentré, le FC Nantes fait très mal. On a pu faire peur à pas mal de défense.

Physiquement, avec l'âge, tu n'as plus les mêmes qualités de vitesse. Est-ce que ça change ta manière de jouer ? On t'a vu par exemple parfois un peu plus reculé, presque en position de numéro 10. Comment tu te sens ?

J’essaie d'apporter ma qualité et de décrocher en 10 pour créer les espaces derrière mon dos. J'aime bien être en appui. Je combine souvent avec Herba ou Matthis. Chacun a un profil différent. On essaie de mettre de la profondeur dans notre jeu, d'être plus tueur aussi dans les transitions. Donc c'est quelque chose qu'on travaille.