Judo : Adrien Lelièvre, nouveau directeur sportif du Dojo nantais : « Ma priorité, ce serait de faire rayonner le club au niveau national »

Pour le Journal Nantes Sport, l’homme de 29 ans est revenu sur ses ambitions pour le club. Après une carrière sportive qui l’a emmené jusqu’à la 5e place des championnats de France de première division en 2019, celui qui était co-entraineur du pôle Espoirs des Pays de la Loire depuis 2 ans entre dans une nouvelle phase de sa carrière dès le 2 septembre, date de sa prise de poste.

Sep 1, 2025 - 15:35
Sep 1, 2025 - 15:44
Judo : Adrien Lelièvre, nouveau directeur sportif du Dojo nantais : « Ma priorité, ce serait de faire rayonner le club au niveau national »
@Léna Guittet

Passé par le pôle Espoirs de Nantes pendant ta carrière sportif, co-entraîneur du pôle régional depuis 2 ans. Directeur sportif, c’est comme une suite logique pour toi ?

Je pense que je me destinais à aller vers un club de haut niveau. Dès que l’opportunité s’est présentée, j’y suis allé. J’aurai pu rester au pôle espoir mais c’était vraiment le côté sportif qui m’intéressait.

Avoir une expérience en tant que sportif en ayant notamment participé aux Championnats de France de 1ere division, ça aide pour diriger une structure comme le Dojo Nantais ?

Ça va m’aider du côté sportif. En termes de connaissance du haut niveau, de la stratégie, de la technique, je suis plutôt bon. Pour le management, je pense que ça va m’aider parce que je gère bien le stress.

Au niveau managérial, tu vas avoir des formations qui permettront de faire grandir le Dojo nantais ?

Pour l’instant j’ai un BPJEPS et un DE pour entraîner les structures. L’année prochaine, je me lancerai dans un DES (Diplôme d’état supérieur) qui s’adresse aux responsables de structures. J’attends un an parce qu’il va y avoir beaucoup de chose à mettre en place cette saison avec le club.

Tu vas cumuler une tâche d’entraîneur des juniors/ séniors tout en assurant la direction sportive, comment tu vas faire pour gérer cet emploi du temps ?

Pendant les premiers mois, je vais observer ce qui peut être amélioré. La saison prochaine devrait être une saison de transition. Mon emploi du temps va être temporaire et évoluera en fonction des besoins. Je ne m’inquiète pas trop par rapport à cette double casquette. J’aurai le temps de faire les deux.

A ce nouveau poste, quels sont tes ambitions pour le Dojo nantais ?

Ma priorité, ce serait de faire rayonner le Dojo nantais au niveau national. On est déjà présent en Pro League, la première division française, mais on n’a pas de résultat ou de performance marquante. Je pense qu’il y a le potentiel financier et humain pour faire mieux. Mon but, ça va être de faire monter en compétence les athlètes et les enseignants pour pouvoir devenir compétitifs au niveau national.

Qu’est ce que tu aimerais mettre en place ?

D’ici quelques années, j’aimerai que le club ait un entraîneur référent à Paris pour pouvoir continuer à accompagner les athlètes de la région qui voudraient partir sur des clubs franciliens. Aujourd’hui, c’est ce qui arrive. On perd les meilleurs. J’aimerai créer un point d’attache qui leur permette de rester. Pour moi, il y a aussi un travail à faire auprès des athlètes qui grandissent au sein du Dojo nantais. J’aimerai créer une section sportive plus volumineuse pour les jeunes du club, une structure qui permette à ceux qui le souhaitent de se mettre à la compétition en ayant plus d’entraînement.

Garder les espoirs, c’est ta priorité ?

Oui, c’est vraiment important pour moi. On voit aussi l’AJE 44 qui travaille bien. Ça créé deux pôles dans la région pour que les athlètes ne partent pas aussi tôt. Je pense qu’une rivalité peut débuter pour qu’on performe ensemble. Je pense aussi à l'UCJ dans le 49 qui propose un accompagnement intéressant. Pour l’instant, on rivalise au niveau régional mais on manque d’existence au niveau national.

Tu prends la suite d’Arnaud Gendre, qui est resté 15 ans au Dojo nantais, ça met une certaine pression ?

Aucune. Il a créé sa patte et je vais donner une autre image du dojo nantais. Je pense qu’on a une vision différente de l’entraînement. On verra ce que ça va donner mais je ne me mets pas de pression particulière.