Nantes Métropole Futsal (NMF) : Mathilde La Posta : « aller en Coupe du monde avec les Bleues »
Appelée pour la première fois en sélection en janvier, la joueuse de 25 ans s’installe chez les Bleues. Membre du FC Nantes en Régionale 1, apparaissant à quelques reprises dans le groupe de Nicolas Chabot, le quotidien de la pivot mêle foot à 11 et futsal.

Vous êtes en quart de finale de Coupe de France avec le NMF. Ce sera un derby breton face à l’AS Rennes en déplacement, comment l’envisages-tu ?
C'est un tirage intéressant pour nous parce qu’on veut jouer contre les meilleures et je pense qu’elles en font partie. On s'est dit que pour aller au bout, il fallait qu’on joue contre toutes les équipes possibles. Ça va être un beau match et je pense qu’il va y avoir une belle bataille.
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La Coupe de France, c'est votre occasion de vous confronter aux équipes des autres régions. En tant que doubles vainqueures en titre, l’objectif, c’est d’aller au bout ?
Oui, on sait que le championnat est un peu moins relevé même si on a eu des matchs compliqués. La Coupe, c'est le plus important et on est tenantes du titre donc on veut la garder et encore plus si la finale est chez nous.
Tu as eu l’occasion de découvrir l’équipe de France de futsal cette saison avec déjà 4 sélections. Ton ressenti ?
Je n’avais jamais vécu ça, même pas en jeunes en foot à 11. Je me suis inscrite pour avoir un peu plus de compétition. Je n’étais pas dans l'optique d'aller en équipe de France. J’ai eu le sélectionneur au téléphone en octobre, et tout s’est enchaîné. C’est trop bien à vivre !
Tu as été appelée pour les éliminatoires de la Coupe du Monde après plusieurs matchs amicaux, que ressens-tu à l’aube de ta première compétition officielle avec l’équipe de France ?
C'est une fierté parce que je ne savais pas si j'allais être appelée à nouveau. Vivre ça, ce sera différent. Je n’ai vécu que des matchs amicaux. Il n’y a pas la même adrénaline, la même pression. On part 2 semaines avec une semaine de préparation à Clairefontaine, je pense qu’on va être dans un autre état d’esprit, avec une préparation plus dure. On va se donner les moyens d’aller en Coupe du monde.
Qu’en est-il du FC Nantes ? L'année dernière, tu as découvert la D2 en foot à 11. Cette année, tu as été une fois dans le groupe de l’Arkema Première Ligue…
J'ai la chance de m'entraîner assez régulièrement avec le groupe pro. C'est l'une des années où je progresse le plus vite. J'ai fait tous les matchs amicaux en début de saison, c’était très intéressant. M'entraîner avec elles, c'est incroyable. Tu es obligée de voir le jeu plus vite, de faire les choses beaucoup plus vite. J'aurais aimé faire un peu plus de groupe mais c'était aussi le contrat avec le coach. Se dire que j'étais une joueuse “d’entraînement” et que je servais au groupe s’il en manquait. Si je progresse et que je m’y sens bien, c’est le principal.
Il y a un dilemme qui se crée avec le futsal qui prend plus de place pour toi, est-ce que tu envisages de t’y mettre à 100% ?
Je pense que c'est encore trop tôt. Les qualifications pour la Coupe du monde ne sont pas passées. Si demain on s’y qualifie, je vais forcément me poser des questions. Je pense que dans tous les cas, même si on n’y arrive pas, je vais garder cette double pratique. Pour l’instant, le foot à 11 est encore trop important pour le délaisser, j’ai du mal à lui dire au revoir. Tant que je peux, je préfère allier les deux.
Recueilli par Thibault Marchand