Elite : Neptunes de Nantes : saison 2025-2026 : Sylvain Quinquis : « Le chantier est lancé »
Sous le même nom des Neptunes, le club va s’appuyer sur son centre de formation afin de repartir sur un projet pérenne tant sportivement que financièrement. Une chance que l’équipe réserve évolue déjà au plus proche de la D1F, à savoir la division Elite (D2F), comme l’évoque son directeur sportif et entraîneur principal Sylvain Quinquis, artisan majeur de ce nouvel acte.
Comment sortez-vous de ce tourbillon ayant amené à cette prise de décision douloureuse mais nécessaire ?
Sylvain Quinquis : Il y a plusieurs sentiments après ce genre de décision : celui d’avoir tranché, enfin, pour pouvoir travailler sur la suite, et qui nous a complètement usés, mentalement, nerveusement. Mais également la douleur de se dire que ça y est, il n’y a plus de chance que la saison prochaine soit celle que nous avions espéré. Cela n’arrivera pas… c’est un véritable crève-cœur pour tout le travail que nous avions avancé concernant la constitution d’une très belle équipe avec Lauren (ndlr : Bertolacci, l’entraîneure recrutée). Ça a été très dur pour moi, car elle était, j’en suis persuadée, la personne qui correspondait, idéale après César Hernandez.
La déception de doit être qu’accentuée par ces 10 mois marathon dont vous êtes sorti avec les honneurs…
On a, toute cette saison 2024-25, préservé le sportif. Mais en coulisses, cela a été extrêmement dur : nous n’avons fait que colmater pour réussir à tenir le fonctionnement d’un club pro de la meilleure des façons. Tout le monde a fait de véritables sacrifices à plusieurs niveaux, mais le poids à surmonter qui nous a été laissé en fin de saison dernière avec le désengagement brutal de Réalités était finalement trop lourd.
Un coach, de nouvelles recrues : le défi, bien défini, est déjà sur les rails ?
Le chantier est lancé… Dans le timing, je dirais que j’ai jusqu’à fin juin pour régler l’intégralité du recrutement avec les spécificités de règlement qui s’applique à l’Elite, que nous connaissons bien, c’est notre chance. Les jeunes ont démontré qu’elles savaient déjà y performer, nous avons des joueuses françaises de valeur, déjà présentes au club (ndlr : Ratahiry, Legrand, Vidaller…) qui, je le souhaite, continueront avec nous. Règlementairement, quatre joueuses françaises doivent être sur le terrain. Encadrées par l’expérience de joueuses étrangères dont les profils volley et humain correspondraient, nous aurions alors tout ce qu’il faut pour jouer le haut de tableau.
Recueilli par G.L.
