Saforelle Power 6 - Neptunes de Nantes - Déjà de retour au sommet…
En se construisant dans le feu, les Neptunes réalisent un début d’année 2025 laissant tous les espoirs possibles sur les compétitions nationales.

Les fêtes de Noël avaient été rudes pour Monique Bernard et son équipe. Si sportivement ses protégées tenaient bon avec une place préservée à la cime du classement, la DNACG infligeait au club une sanction de quatre points de pénalité (plus deux avec sursis) pour erreur de gestion budgétaire pour la saison 2023-2024.
Un recours avait été immédiatement déposé mais cet appel a été débouté par le gendarme de cette LNV, argumentant la préservation de l’équité. « Bien sûr que l’on a toujours eu un espoir, puisque nous n’avons jamais été dans ce cas et que nous n’étions pas les gestionnaires au moment des faits, avoue la présidente des Neptunes. C’est dur, car nous nous battons au quotidien pour que le volley féminin nantais continue de vivre, chez les pros, le centre de formation, le volley handisport… »
Qu’à cela ne tienne : la troupe de César Hernandez, boutée hors du podium, n’allait rien lâcher. Trois journées ont suffi - associée à la défaite 3-0 de Vandoeuvre-Nancy à Levallois - pour voir le nom des Neptunes se repositionner tout en haut de la liste le 18 janvier après le 3-0 express validé à Mangin contre le RC Cannes. Et pourtant, il fallait à Giardino et les siennes se requinquer après le coup de massue reçu en Hongrie avec l’élimination en Coupe d’Europe, le revers sec subi face au Vasas Obuda les privant d’une rebascule en CEV Cup…
L’Europe s’envole, le championnat et la coupe plus que jamais dans le viseur !
Une claque qui, si elle n’a pas été prise à la légère, n’a jamais entaché la confiance de leur coach César Hernandez. « Je conçois qu’elles ont souffert de cette élimination, de n’avoir pas su trouver les solutions ensemble. Après une remise au point les met tant face à leurs responsabilités individuelles et collectives, j’ai fait le maximum pour qu’elles se mobilisent, explique le technicien espagnol, futur patron de l’équipe de France.
Le match de Béziers a été un vrai déclencheur. Durant tout le premier set, je les vois en dessous, reproduire les erreurs vues à Budapest sans chercher les solutions qu’elles détenaient pourtant. Il fallait apaiser, calmer, explique le technicien espagnol, leur rappeler qu’elles savent quoi faire… Je suis très heureux de les avoir vues s’en sortir de cette manière. »
Un match clé leur permettant d’enclencher la vitesse supérieure et ne plus lever le pied de l’accélérateur, restant sur 6 victoires de rang avant d’aborder le nouveau tableau tant attendu de la Coupe de France. La capitaine a prévenu : « C’est notre bien, on veut la garder ! »
Il leur faudra pour cela se débarrasser d’entrée de sacrées prétendantes, à savoir des Nancéiennes qu’elles auront croisées… trois jours avant en championnat.
Dense ? Si elles passent ce quart, la demie les attendra dès le 25 février. « C’est aussi stressant que passion nant, même si bien sûr on garde dans un coin de nos têtes que sans ces quatre points de pénalité, nous aurions une petite marge de sécurité… »
Gaëlle Louis
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Vandoeuvre-Nancy affronte Nantes pour la 20ème journée de #SaforellePower6
Un match à vivre ce samedi à 17h en direct sur Sport en France @VNVBofficiel @neptunesnantes @LNVofficiel #LaChainedeTousLesSports pic.twitter.com/L53GHL6Svr — Sport en France (@sport_en_france) February 6, 2025