Saforelle Power 6 : Neptunes de Nantes 2 – 3 Levallois Paris : Nantes s’incline mais reste en vie
Dans une finale qui aura tenue toutes ses promesses, les Neptunes s’inclinent en fin de match face à une équipe de Levallois qui a su monter en intensité tout au long de la rencontre.

C’est ce qu’on attend d’une finale. Deux attaques qui se rendent coup pour coup. Si les deux équipes répondent présent, Nantes est un cran au-dessus en début de rencontre. Profitant d’une équipe de Levallois Paris attentiste, les Nantaises prennent la tête dès le début (5-1) grâce à une Halimatou Bah qui commence fort avec 3 points. Peu d’erreurs en attaque même si on observe quelques inattentions de part et d’autre. Les Rose et Bleu creusent un écart de 7 points en milieu de période (16-9) et prennent une option sur le set. Sur le service de Bianca Cugno, les Parisiennes croient revenir dans le jeu avec 4 points d’affilée. Le niveau s’élève et on assiste à un rallye à 22-15 avec 9 passages de balle au-dessus du filet. Laura Jansen (5 points) et Haylie Bennett (7 points) continuent de faire briller une attaque nantaise efficace (59% de réussite) et les joueuses de César Hernandez prennent le set à 25-16.
Le début des montagnes russes
Le combat s’intensifie dans le deuxième set. Halimatou Bah qui n’avait plus marqué depuis le 5-1 du premier set déclenche une frappe dévastatrice pour égaliser à 2-2 avant de démarrer une série de 5 points sur son service pour monter le score à 8-4. C’est alors qu’à l’instar du premier set, Bianca Cugno arrive au service et fait mal. Les pointues nantaises tentent mais ratent trop et Levallois Paris marque 8 points d’affilée. Si Nantes souffle sur une attaque de Laura Jansen, les Rose et Bleu n’enchaînent pas. La barrière rose repousse toutes les attaques nantaises. Les joueuses de César Hernandez sont contraintes à forcer le jeu mais accumulent trop d’erreurs avec seulement 24% d’attaques converties. 25-17 pour Levallois. 1 set partout.
Dans la tension, les Neptunes brillent
Les rôles s’inversent à chaque set. Pour la première fois de la partie, les Nantaises tiennent sur le service de Bianca Cugno. Les joueuses de César Hernandez enchaînent 5 points à 11-6 et se mettent sur les bons rails. La tension grimpe à Mangin Beaulieu suite à une décision arbitrale contestable. Alors que toute la salle avait vu une touche au contre, le point du 12-8 est pour Paris. La salle explose sur le point suivant d’Ella Powell. La finale se ressent. Sur son service, l’Etatsunienne permet aux locales de prendre une avance définitive (16-9). Levallois ne reverra pas Nantes. Halimatou Bah conclue un deuxième set lourd de sens pour Nantes à 25-16.
Une différence physique conséquente
Paris ne lâche rien ! Les Franciliennes ont fait preuve de résilience malgré plusieurs erreurs en début de set. Une équipe de Nantes appliquée en attaque et solide à la réception prend un avantage important à 2 reprises (6-2), (10-7) mais les blocks de Bianca Cugno, son 5e du match permet aux Parisiennes de prendre l’avance pour la première fois du set à 12-13. Le combat du milieu de set est intense et aucune des deux équipes ne marque 2 points d’affilée jusqu’à 19-21. Halimatou Bah se rate en attaque et c’est Levallois qui passe devant. Finalement, celles qui jouaient en rose ce soir remportent le set 25-21 grâce notamment à une Natalia Murek en grande forme avec ses 7 points. Une perte qui provient peut-être d’une supériorité physique de Levallois d’après César Hernandez : « dans le 4e set, elles ont fait des changements. On savait que leur effectif était plus grand donc elles pouvaient contrôler le match. Physiquement, nous avons baissé en intensité ».
Des adieux au public mais pas au titre
L’écart se sera construit dès le début de set. Levallois démarre fort et prend 3 points d’avance sur Nantes. Les Franciliennes continuent à faire la course et semblent prendre l’ascendant sur les Nantaises. Moins en réussite, les joueuses de César Hernandez ne craquent pas mais ne parviennent pas à raccrocher. Halimatou Bah permet à Nantes de sauver 2 balles de match à 9-14 mais paris concluent la rencontre grâce à un dernier point de Natalia Murek.
Haylie Bennett tente d’expliquer le résultat : « Elles ont été meilleurs en défense, dans leurs blocks. On devra faire la même chose samedi. » Une défaite en 5 sets qui condamne les Nantaises à la victoire au retour à Paris. Rien d’impossible pour Amandine Giardino : « Il restera 3 heures et on a tout a gagné. Ça peut le faire » qui espèrent que le match sera court « Plus le match dure, plus c’est bon pour elle »
Outre le résultat, le coach et la capitaine nantaise jouaient leur dernier match à Mangin Beaulieu.