D1 Futsal - Nantes Métropole Futsal (NMF) - Francisco Valdevira Jiménez : « Sur le papier, l’équipe est compétitive… »
L’ailier espagnol Francisco Valdevira Jiménez dit Pelé (prononcez Pélé), fait son trou chez les Éléphants. Passé par la D2 espagnole et italienne, le numéro 22 nantais a déjà inscrit 4 buts avec le NMF. L’Espagnol de 27 ans espère désormais conduire les Éléphants vers le redressement en championnat.

D'un point de vue extérieur, passer de l’Italie et de l'Espagne à la D1, ça peut être vu comme une régression. Qu'est-ce qu'il a motivé à rejoindre le championnat de D1 ?
Ce n’est pas la première fois que je quitte l’Espagne. Fabrice (Gacougnolle) a su se montrer convaincant. J’ai tout de suite adhéré au projet. C’est une belle opportunité de découvrir un nouveau championnat, une nouvelle culture. Ça se tentait !
Comment juges-tu l'élite du championnat de France après avoir passé plusieurs saisons en Espagne ?
Il y a beaucoup d'équipes avec du haut potentiel. Bien sûr ce n’est pas l’Espagne. Tout le monde sait que c’est ce qu’il se fait de mieux en Europe. La D1 reste très physique mais aussi avec un haut niveau de compréhension tactique. Il y a beaucoup plus de personnes qui viennent voir les matchs de futsal en Espagne. Pour les plus grandes équipes du championnat ça peut être 4000 spectateurs. Ici, les salles sont plus petites. Forcément ça ne permet pas d’attirer les foules.
Quand on joue au NMF, on sait qu’il faudra s’adapter au jeu de Fabrice. Quels ont été tes plus grands défis en débarquant à Nantes ?
La langue ! Ce n’est pas facile de tout comprendre et encore plus difficile de le parler. J’essaie de m’adapter. Fabrice parle couramment l’espagnol donc pour la tactique, ça ne pose aucun problème. Je suis habitué à ce style de jeu en Espagne, très tactique, qui ressemble à celui du coach.
Beaucoup de joueurs de D1 ont comme rêve ultime d’aller se tester en Espagne. Des conseils ?
Déjà, il faut bien se rendre compte de la réalité de la difficulté du championnat espagnol. Ça nécessite une dévotion et un engagement de chaque instant. Ça ne veut pas dire que c’est impossible mais c’est assez rare.
Tu as déjà marqué 4 buts, dont certains très collectifs. Quels sont tes objectifs personnels avec le club ?
Je suis aussi venu en France pour me lancer un défi et m’améliorer en tant que joueur et découvrir de nouvelles choses. J’ai encore une belle marge de progression, aussi en tant qu’homme.
Qu’est ce que tu peux apporter à l’équipe pour l’aider à remonter la pente ?
J’essaye d’apporter ma technique, ma gestion des 1 contre 1, ma connaissance du plus haut niveau et de la tactique. Je dirais que ma lecture du jeu est une de mes principales qualités. C’est primordial pour anticiper, avoir un coup d’avance. Pour ce qui est de l’équipe, on a eu une réunion. C'est toujours essentiel de pouvoir parler avec toute l'équipe et à ce moment-là, on sait que ce n’est pas dans la meilleure phase de l’histoire du club. Il faut essayer de poser le problème pour pouvoir y répondre. C’est ce qu’on a fait. Sur le papier, l’équipe est très compétitive. Il faut faire coïncider ce talent avec les résultats.
À Montpellier, le NMF se fait rejoindre dans les ultimes secondes sur penalty suite à une main discutable de ta part. Comment tu as vécu ce moment ? Surtout que tu venais de donner l’avantage à l’équipe…
C’est extrêmement dur. C’est une main non intentionnelle à bout portant. En Espagne, c’est une main qui ne se siffle pas. Ça fait partie des différences…
Recueilli par Matthieu Bellee