HBC Nantes : Grégory Cojean : « Demain, nous serons l'outsider »
Avant une rencontre cruciale pour le titre, le coach nantais est passé en conférence de presse. Dans un match sous haute tension où le vainqueur sera leader, l’entraineur du H a mis la pression sur les Parisiens, favoris pour le championnat selon lui.
Le championnat peut-il perdre de sa magie ou en prendre un peu plus après le match de demain ?
Paris peut prendre un avantage s’ils gagnent et qu'ils terminent invaincus la première phase avec 15 victoires. Ils prendraient un avantage de points et un avantage psychologique fort sachant qu'ils sont 10 fois tenant du titre. Tout ne sera pas fini non plus. On peut aussi faire une phase retour avec 15 victoires. Le mieux serait de prendre 2 points demain.
Demain c’est un match à part ?
Oui, c'est ce que j’ai expliqué à mes joueurs. Il fallait bien finir le bloc de matchs jusqu'à Cesson. L'objectif était d'arriver à ce match sans perdre de points. Maintenant, c'est le premier contre le 2e. C'est la XXL. Le titre de champion se joue. C'est un match particulier, entre 2 équipes qui s'affrontent depuis quelques années et qui ont envie d'en découdre. Chacun a eu ses phases. On attend de voir ce qu’il va se passer.
Ce sont deux équipes qui se connaissent par cœur….
On se connaît tous bien. On sait sur quoi ils vont insister demain. Ils savent comment nous jouer et que faire pour nous mettre en difficulté. On a notre stratégie. Paris a changé de coach mais ils jouent avec Elohim Prandi, Luc Steins, Yahia Omar, Solé. C’est l'équipe de Paris qui joue sur les gros matchs. Ces joueurs disputent 50 à 55 minutes par matchs. La base arrière joue ensemble depuis des années. Leurs joueurs majeurs sont dans un bon niveau de forme. Ils ont intégré les autres progressivement mais ils ne se sont pas tant renouvelé que ça.
Penses-tu qu'il faudra battre Paris 2 fois pour être champion cette année ?
Non. On peut très bien faire match nul. S’ils perdent à Montpellier, qu’on gagne tous les matchs, y compris chez eux. On sera champion. Je ne fais pas ces calculs. Si on bascule à moins 2 à la trêve, ce n'est pas la même chose que de basculer à moins 4. Ce serait beaucoup plus compliqué. On est l'outsider. Le jour où on décrochera le titre, ce sera quelque chose d'exceptionnel parce que le parcours sera différent. Ce ne sera pas un parcours classique.
