Nantes Basket Hermine : Dylan Van Eyck : « Chez la famille Van Eyck, le basket est un art de vivre »

Le longiligne néerlandais a su prendre une place capitale au sein du collectif nantais avec ce profil d’ailier fort qui manquait à la palette du NBH. A 27 ans, l’international pense, vit et mange basket depuis toujours, perpétuant un amour familial régnant autour de la balle orange.

Dec 21, 2025 - 13:06
Nantes Basket Hermine : Dylan Van Eyck : « Chez la famille Van Eyck, le basket est un art de vivre »
@Gaëlle Louis

Votre polyvalence est une pièce du puzzle nantais depuis votre arrivée. Vous avez dans votre parcours été coaché pendant deux saisons de NCAA par la légende new-yorkaise Rick Pitino, coach mythique de NBA et universitaire. Sa vision a été fondatrice dans votre construction ?

D.V.E. : C’est une certitude. Son hyper-exigence rendait parfois les choses difficiles mais c’était tellement riche ! Il m’a donné ma chance. Son discours ne laissait aucune place à l’approximation, au manque d’investissement. Il reste celui qui m’a le plus marqué, avec qui j’ai toujours énormément échangé et j’aime continuer à le faire. Mon basket est évidemment imprégné par sa philosophie du basket… et il m’a permis de soigner au quotidien mon shoot à longue distance (sourire).

Après l’Université aux USA (Bachelor de psychologie), vous faites le choix de rentrer sur le Vieux Continent. Italie, Espagne, Danemark et maintenant France : vous vous imprégniez d’une multitude de style !

Même si au final cela reste du basket, il est toujours enrichissant d’être au contact de différentes façon de faire, de styles de jeu quand même assez marqués en fonction des championnats. Ce que je constate en tout cas, c’est que cette deuxième division française reste la plus physique. Heureusement que c’est un point sur lequel je porte de l’attention car pour tenir la cadence, les duels, il faut vraiment être capable de hausser le ton.

« Ma mère est notre supportrice professionnelle ! »

Vous avez subi un stop et une grosse frayeur face à la JA Vichy. Votre genou va mieux ?

(Il tapote sa cuisse) Je pense que la musculation a permis que cela ne parte pas trop (sourire). J’ai eu peur en effet car quand il y a une torsion, on pense souvent au pire. Mais tous les examens et le travail avec le kiné ont permis d’écarter les doutes et désormais ce n’est qu’un mauvais souvenir. Pour la petite histoire, ma famille était présente dans le public. Cela faisait un paquet d’années que mes grands-parents ne m’avaient pas vu jouer, à part en sélection nationale : je me serais passé de leur faire ce cadeau (rire) !

Le basket est, définitivement, une grande affaire de famille d’ailleurs chez vous. Les repas tournent souvent autour du ballon ?

Souvent ? Irrémédiablement (rire) ! On a clairement cela dans le sang, c’est une passion. Je ne peux pas envisager ma vie sans le basket, depuis toujours. Mon grand-père était international, mon père a été pro aux Pays-Bas et en Belgique, mon petit frère a lui aussi fait le choix de partir en université américaine et ma petite sœur est aussi basketteuse. Chez nous, le basket est un art de vivre. Finalement, seule ma mère ne joue pas. Mais j’aime à dire à tous qu’elle est notre supportrice professionnelle ! J’ai hâte de pouvoir passer un peu de temps avec eux aux Pays-Bas, même si la fratrie ne sera pas réunie. Depuis des années, nous sommes devenus des spécialistes des réveillons Facetime !