Ligue 1 : FC Nantes – Le Havre : Antoine Kombouaré : « C’est une première balle de match »
Dans un match capital pour le maintien, le coach nantais ne veut pas anticiper le résultat du match mais veut aller au Havre pour gagner. Face à une équipe qui est dans l’obligation de prendre les 3 points, le coach canari s’attend à une équipe difficile à bouger.
Vous avez eu le temps d’expliquer à ce groupe qu’il fallait arrêter de se faire peur ?
J’ai parlé à ceux qui étaient là. Beaucoup sont partis en sélection. Ils ont entendu et on verra s’ils ont compris. Je leur ai dit qu’on n’était pas encore dans le money time, ce sera dans les 4 derniers matchs. Là, c’est une première balle de match. On en aura plusieurs dans cette fin de saison. C’est un adversaire direct. Il faut faire ce qu’il faut pour le laisser derrière nous et accroître l’écart qu’il y a entre eux et nous. On a 6 points d’avance et on va aller là-bas avec l’ambition de gagner ce match.
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Quel souvenir vous gardez du match aller, qui avait été un peu compliqué ?
Pas qu’un peu, j’en ai un très mauvais souvenir. Pour plein de raisons. C’est une des plus mauvaises entames de match. On est mené au score avant 3 minutes de jeu. Ça fausse complètement la suite. On se met en difficulté. Vers la 75e, on prend le 2e but alors qu’on avait le sentiment de bien revenir dans le match. Prendre un but sur une touche, ça démontre que des choses ne vont pas. Dans les duels, dans les marquages… On rate complètement notre match. Puis, la fin avec l’envahissement de terrain et les quelques supporters qui viennent s’en prendre à nous. Que de mauvais souvenirs. Mais c’est bien de le rappeler parce qu’on a une revanche à prendre.
Vous n’avez pas tout à fait la même équipe qu’au match aller…
Oui, mais c’est pareil pour Le Havre. En comparant avec celle du match aller, ils ont pas mal de recrues, au moins 3 pendant le mercato d’hiver. C’est un autre match mais on a envie de réparer ce qu’on a vécu à l’aller. Ils ont eu moins d’internationaux. Ils ont eu le temps de préparer leur rencontre de dimanche mais ce sont des matchs qu’on aime tous. Jouer des matchs avec de l’enjeu, on va sentir la pression dans la préparation : avant le match, à l’arrivée au stade, c’est ça qui nous fait vibrer.
Si vous gagner dimanche, vous prenez 9 points d’avance sur Le Havre, ça doit trotter dans la tête des joueurs…
Oui, et inversement. Si Le Havre nous bat, ils reviennent à 3 points. Je n’aime pas trop anticiper. On sait qu’on a 6 points et il faut travailler fort pour accroître cet écart et c’est dans cet esprit qu’on va jouer ce match contre eux. Il faut jouer le match, en faire un gros. Être présent dans les duels parce que c’est une équipe qui est assez athlétique. Ils aiment beaucoup amener les ballons dans la surface de réparation. Ils y sont présents en nombre. Ils marquent beaucoup de buts sur coup de pied arrêté.
Vous vous attendez à avoir la possession là-bas ?
Ce n’est pas le plus important. Il faut gagner, et en jouant bien. SI on peut avoir le ballon et se créer des situations et marquer, tant mieux. C’est une équipe qui va pousser, qui veut à tout prix gagner. Ils sont dans l’obligation de le faire. Un nul ne les arrange pas. Il faudra alterner : être capable d’avoir la maîtrise et avoir le tempo du match et piquer de temps en temps.
