Stade Nantais : Florent Bonnefoy, entraineur : « Ce qu’on a vécu l’année dernière avec les play-offs, ça doit nous animer cette saison »
Après une saison qui s'est achevée en quart de finale de play-offs d’accession à la Nationale pour sa première en Nationale 2, les Eléphants retrouvent le championnat ce samedi 6 septembre avec un déplacement à Marmande. L’occasion de revenir avec leur coach sur la préparation des joueurs, le calendrier et les ambitions du club.
Avec une victoire contre Saint Malo et une défaite contre Orléans, qu’est-ce qu’on ressort de cette préparation estivale ?
Globalement, elle s’est bien passée. Elle était longue : on a travaillé 10 semaines. Ce qui est bien, c’est qu’on a pu tester l’ensemble du groupe et notamment les jeunes joueurs. C’était un vrai axe de travail pour nous. On a également pu voir qu’on arrive à faire des choses intéressantes quand on reste dans notre cadre collectif sur les organisations liées au secteur offensif ou défensif. Maintenant, c’est l’heure de rentrer dans la compétition. On est encore en phase de rodage sur les petites erreurs, la conduite stratégique à tenir et sur la rigueur individuelle sur le plan technique.
La saison dernière, c’était la première en Nationale 2 pour le club. Est-ce que vous êtes davantage préparés cette année ?
On part moins dans l’inconnu par rapport au niveau de la compétition. Je pense qu’on va moins être l’invité surprise que l’an dernier. On avait vécu une présaison un peu ‘Fast and Furious’ avec 5 semaines et demie avant le premier match de championnat. Là, on a eu plus de temps. Avec le staff, on sent qu’on a une assise collective plus assumée et plus assurée. On a des indicateurs qui sont meilleurs que l’an dernier sur notre organisation défensive et notre conquête directe. C’est un gros avantage. Je trouve qu’on est meilleur sur nos 2 premiers temps de jeu également. On verra ce que ça donne sur les premières confrontations directes. Ce sont des choses sur lesquelles on n’était pas forcément au point l’année dernière à la même période. On est plus avancé mais je pense qu’on va être plus attendu.
Votre effectif a légèrement évolué, ça vous permet de vous rapprocher du niveau Nationale 2 dès le début de saison ?
Le recrutement a fait du bien. Une dizaine de joueurs est arrivé. Ils sont directement rentrés dans la méthodologie de travail à l’entrainement. Ils ont eu une vraie capacité à s’inscrire dans le projet collectif. Les recrues ont été ciblées sur leur état d’esprit pour cela. Ça participe à notre évolution vers le niveau actuel de la Nationale 2. Tout sera remis en cause avec les premières rencontres officielles. Les résultats entraineront une confiance et une dynamique qui sera différente. On verra notre niveau
Vous êtes tombés dans une poule avec beaucoup de clubs du sud-ouest, qu’est-ce que vous en pensez ?
Ça va être une poule dense. Les équipes se sont renforcées physiquement. Il devrait y avoir moins d’affrontements directs à la suite des conquêtes. L’année dernière, dans notre poule, ça arrivait souvent qu’il y ait de l’affrontement derrière sur du jeu très direct. Peut-être qu’il y en aura un peu moins, qu’on fera face à des équipes qui voudront se déplacer un peu plus, qui seront plus à l’aise dès que le jeu va s’ouvrir. On devrait faire face à des équipes qui vont beaucoup utiliser le jeu au pied pour nous pousser dans notre camp.
C’est un vrai changement par rapport aux oppositions que vous aviez l’année dernière ?
Oui parce que l’année dernière, nos adversaires avaient un jeu plutôt direct, très dense athlétiquement. Là, on devrait avoir des équipes qui vont plutôt utiliser la largeur. On va avoir un vrai défi sur notre capacité à amener nos adversaires dans des matchs structurés et cadrés. Même si je suis convaincu qu’on a les moyens de faire des matchs débridés, on se dirigerait vers les points forts de nos adversaires.
L’idée, ce serait de jouer selon des plans que vous travaillez beaucoup à l’entrainement, dans des schémas que vous connaissez ?
Exactement, le but serait que chacun des joueurs soient en mesure de comprendre que le projet collectif est plus important que le reste.
Vous reprenez le 6 septembre contre Marmande, comment envisagez-vous cette première rencontre ?
On s’attend à une partie très engagée. Marmande est en Nationale 2 depuis longtemps. Leur style de jeu se rapproche de ce que l’on avait en face de nous l’année dernière : c’est une équipe massive, dense devant et avec du jeu plutôt direct. On va avoir une grosse partie. Ça va être un vrai révélateur pour nous évaluer et continuer à progresser. Le match du week-end est important. On va chercher à gagner mais il faut aussi se servir du contenu pour qu’on s’améliore la fois suivante.
L’année dernière, vous avez atteint les play-offs. On y pense déjà ?
Ce qu’on a vécu l’année dernière, ça doit nous animer. On doit avoir envie d’être présent au mois de mai prochain. Ce sera possible que si on se met sur les bons rails jusqu’au mois de décembre. On travaille depuis 10 semaines. En décembre, on aura déjà fait 12 matchs de championnat sur 12 semaines de compétition. On fera un premier état des lieux à ce moment-là. C’est sûr que ça va être un fil conducteur, une lumière qui nous anime. L’idée, ça va être de se préparer pour revivre les play-offs.
Une grosse partie du groupe l’a déjà vécu ?
Oui, 75% du groupe était là l’an dernier. Parmi eux, certains étaient déjà présents pour ma première saison juste avant. D’autres sont là depuis plus longtemps. C’est une vraie force pour nous. Même si on a 10 arrivées, l’ossature globale et l’état d’esprit général est le même et je crois beaucoup à ça.
