L’ALPCM Nantes dans le carré VIP pour la trêve
Débarquant dans cette Nationale 1 féminine avec humilité, les filles de Johann Beauné démontrent au fil des semaines qu’elles ont acquis tous les codes d’une division qu’elles découvrent avec gourmandise. Et décrochent le nouveau statut de poil à gratter des grosses cylindrées de leur poule.
Il aurait certainement préféré boucler son round 2025 dans un dernier succès en déplacement, mais les voisines de Lamboisières en en décidé autrement (55-49). Johann Beauné n’est pas homme à s’enflammer, connaissant extrêmement bien la division pour y avoir évolué sous d’autres couleurs. Alors l’invincibilité de sa troupe sous son toit de Gaston-Turpin, comme cette place dans le carré de tête de cette poule B ne doivent en aucun cas faire croire aux joueuses de l’ALPCM qu’elles sont arrivées à leurs fins. « La constance : voilà la première force qu’il faut développer pour tenir le cap. Sans cette concentration dans tous les secteurs, on va au-devant de réelles difficultés dans cette poule très dense », n’a de cesse de rappeler l’entraîneur, évidemment heureux des résultats probants de son collectif.
Un réalisme certain permettant aux Nantaises d’avancer dans cet exercice 2025-2026 de découverte avec comme lignes directrices l’humilité et le travail… non sans ce petit grain de folie émanant de certaines et régalant leurs supporters ! « Il y a toutefois, selon moi, trois clubs qui se détachent vraiment. Et si l’on veut jouer les trouble-fêtes, on se doit de faire parler nos atouts techniques comme athlétiques. Car on a des forces à faire valoir ! Le public nous suivra si l’équipe lui montre toute sa solidarité et son abnégation dans la volonté de saisir toute opportunité », convient le technicien, à la tête de l’équipe depuis la saison dernière.
Sahly : « Johann nous laisse une vraie liberté »
Et pour ce qui est de valider les bonnes options, Ducret et ses collègues ont fait très fort en devenant la première équipe à faire tomber Calais (65-59), ancien résident le LFB et de D2F et grand favori à la remontée. « Comme face à des collectifs comme Trith (défaite 72-57), il faut que l’on hausse clairement notre niveau d’intensité, car c’est vraiment ce qui nous a manqué pour tenir plus qu’une mi-temps. On avait été extrêmement impactées physiquement et cela nous avait empêché de développer notre jeu. »
Un basket total et en perpétuelle évolution, comme l’a très bien résumé sa meneuse-arrière Norimane Sahly : « Je pense que c’est vraiment lié au management de Johann, qui bien que nous ayons des consignes très claires et des systèmes bien identifiés sur lesquels nous appuyer, nous laisse une vraie liberté. Nous avons la chance d’avoir beaucoup d’options. On présente dans cet effectif des qualités très complémentaires. » Et ça paye !
