Stade Nantais : Philippe Saulnier : « Regarder devant, rien n'est insurmontable »
Avec un bilan en fin de troisième bloc loin des espérances, les Éléphants ne sont pas dans les clous. Malgré une première phase loin des attentes, le président du Stade Nantais Philippe Saulnier continue de transmettre à ses hommes le message de rien lâcher, conservant « toute confiance » en son staff et en son équipe.
L’infirmerie, un trop plein comme un frein
Cette première phase de championnat n'a pas été facilitée par les absences - dont certaines très longue durée - se multipliant mais Philippe Saulnier croit en un retour encore plus brûlant en janvier pour la deuxième partie de saison. « J'ai le souvenir d'équipes qui, comme Genève, ont débuté mal en point et n’ont fait que monter en puissance jusqu'aux play-offs. Alors oui, en effet, il y a eu les blessures avec les postes arrière complètement décimés. Je pense vraiment que les remplaçants ont fait ce qu’ils pouvaient. J’ai confiance en ce groupe, plus fort que l’an passé. Mais on perd très vite un joueur qui peut créer des vraies bascules dans le match, à savoir Cochard (épaule) ; on n’a pas eu la chance d’avoir Floch (dos) pour l’instant ; Lafranscesca (tendon d’Achille) se blesse gravement. Cela pèse lourd. »
Un calendrier costaud à bien négocier…
6 des 10 premiers matchs joués à l’extérieur : on a connu plus simple pour se créer des repères et construire la confiance… « Et même à la maison, on n’a pas réussi à se créer le cadre idéal. On l’a bien vu contre Tyrosse (16-27) et même face à Graulhet malgré la gagne (22-17), ce n’est pas le visage que l’on se doit de montrer. Ce rebond à Anglet (31-36) était, selon moi, un vrai match de combat. On n’y est pas allés en victime expiatoire. Cela restera pour moi un match référence dans les attitudes. Il faut gagner les deux derniers de 2025, il n’y a pas d’autre choix. On doit y croire pour recoller au peloton, remonter vers ce top 6 synonyme de phase finale, et ainsi redémarrer en janvier au complet et plus sereins. »
Un objectif phase finale immuable
« C'est vrai qu'au début, on voulait faire mieux que l'an dernier, à savoir quatrième. Mais au regard de la situation, pouvoir se qualifier dans les phases finales serait déjà une superbe remontée. Mais clairement, rien n'est perdu. Il faut regarder devant, rien n'est insurmontable. Dans cette deuxième partie de saison, il faudra être à 300%. Et je le répète, ne surtout pas rater la fin 2025. De toute façon, ce n'est pas envisageable (rire) ! J'ai entendu beaucoup de bruit, comme quoi le groupe était moins bon. Nous sommes plus forts, plus jeunes, 25 ans de moyenne d'âge. Et ça, c'est en effet un paramètre qui demande du travail. »
Une vision globale du club inchangée et prometteuse
Philippe Saulnier aime beaucoup l’image utilisée par Florian Grill, le président de la FFR : « Nous ne sommes pas en effet un club champignon. On a bâti une structure, sûrement la plus solide aujourd'hui dans notre division, un secteur jeune prolifique. Avec tout cela, on se projette dans un futur, à avoir une équipe stabilisée et meilleure au fil des saisons. Notre public au stade Laporte est en croissance constante, mais je pense qu'eux aussi nous attendaient en haut de l'affiche par rapport à la saison dernière. Ils attendent plus. Je le comprends. Nous travaillons heureusement très dur sur toute la partie partenariat qui, elle, continue à bien se développer. »
