Saint-Sébastien Sud Loire Handball veut montrer l'exemple
Construisant leur chemin vers la NF1 avec réussite et panache, les Sébastiennaises retrouvent la division avec un engouement non dissimulé et tout un club prêt à porter le challenge !
Vous retrouvez la division après une superbe saison de Nationale gérée avec brio de bout en bout ! Comment avez-vous préparé ce retour ?
Thomas FREIRE : Pour être honnête, très tardivement et de façon un peu impromptue ! Il n’y avait que huit matches de joués avant la trêve hivernale ! Bon, c’est vrai que l’on venait de signer un 8/8 avec de gros écarts en prime, mais c’était trop tôt pour parler N1. Même auprès de mes dirigeants, il n’y avait aucun discours de pression quant à une potentielle accession, car ce n’était tout simplement pas le plan ! On se donnait deux ans avec ce groupe pour parler montée, elles ont pris une sacrée avance à laquelle nous ne nous étions pas préparés (rire) !
« Toutes nos joueuses travaillent à côté ou sont étudiantes. Et pourtant, elles s’en traînent cinq, six fois dans la semaine. Ce n’est pas pour ne pas croire en leurs chances de maintien ! »
De la sérénité et peu de pression : renouer avec la N1 ne représente donc pas un poids trop lourd sur les épaules de votre tout jeune groupe à la moyenne d’âge de 21 ans ?
On pensait honnêtement être dans l’autre poule ! Ce sera clairement à deux vitesses dans la nôtre… Bien sûr que cette année, nous allons perdre des matches et peut-être laisser des plumes, mais on n’entrera jamais sur le parquet sans la volonté de gagner. Toutes nos joueuses travaillent à côté ou sont étudiantes. Et pourtant, elles s’en traînent cinq, six fois dans la semaine. Ce n’est pas pour ne pas croire en leurs chances de maintien ! Elles sont prêtes à batailler.
On voit émerger de beaux talents en terres sébastiennaises, à l’instar de Mathilde Amelot (17 ans et meilleure buteuse de NF2 en 2024-2025), sélectionnée en équipe de France U18 !
C’est le travail de toute une équipe technique, portée par Cindy Héricourt. Nous avons d’ailleurs notre réserve qui arrive dans le giron national, en N3F. Cela permet encore plus d’optimiser et mutualiser le travail, car on garde toujours l’objectif formation en tête. Depuis huit ans, voir notre petit club amener des joueuses jusqu’à des signatures en club pro, avoir une équipe en U17 nation : c’est exceptionnel !
Propos recueillis par Gaelle Louis
Retrouver le JNS du mois de Septembre
