Nationale 2 : Stade Nantais : 2 « finales » avant les phases finales
Si février a été le théâtre de certaines petites déceptions, les Nantais ont lancé mars en s’imposant à Orléans, leader jusque-là invaincu sur ses terres. Une belle opération qui mathématiquement permet aux Eléphants de se maintenir officiellement, mais surtout entretenir les espoirs de barrage pour les phases finales.
Ils ont pris à la lettre l’expression d’avoir le vent dans le dos ! Après avoir navigué dans la tempête, perdant pas mal de matelots en route, essuyé des vagues rennaises, viennoises et nîmoises, les Eléphants ont digéré la frustration de la meilleure des façons : en allant battre le leader ! Un succès dans le Loiret 18-23, construit avec du talent, de l’abnégation… et une gestion parfaite de la météo : le Stade Nantais a tout réuni à Orléans pour réussir l’exploit de faire tomber les locaux, alors invaincus sur leur pelouse jusqu’à ce samedi 1er mars.
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Outre le premier essai orléanais, c’est bel et bien une première mi-temps 100% écrite à l’encre nantaise qui s’est déroulée (3 essais, Suta à deux reprises puis Aubert juste avant la pause), les dragsters de l’équipe se montrant efficaces dans la zone de marque.
Outre un travail bien huilé, les Eléphants ont démontré également qu’ils savaient serrer la défense, courbant l’échine quand il fallait, Belleteste faisant parler son expérience et son pied. Toutes les cases étaient cochées pour s’offrir un départ presque parfait dans ce mois de mars !
La victoire à Orléans change tout
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule : Fabien Malaboeuf, victime d’une nouvelle rupture des ligaments croisés et opéré il y a trois mois, a repris la course en douceur sur le pré ! Le marqueur en série des Rouge et Vert connaît - malheureusement, par expérience… - la marche à suivre mais voit progressivement le bout du tunnel.
Après un repos mérité de trois semaines qui leur permet de continuer à retrouver des soldats mais aussi régénérer les organismes mis à mal, le dernier bloc paraît abordable sur le papier. Deux matchs - Aubenas à la maison et Bédarrides-Châteauneuf du Pape - face à deux mal classés (8es et 9es, qui comptent plus de défaites que de victoires) avant le lancement des phases finales. Car comment pourrait-il en être autrement ?
A désormais un petit point des Taureaux nîmois (4e, 60 pts, un match en plus) et 4 de Vienne (3e), derrière les intouchables Rennes (80 pts) et Orléans (75), les phases finales leur tendent les bras. De quoi promettre un sacré challenge d’intégrer le top 4 dans cette ultime ligne droite. « C’est une superbe victoire qui permet de nous mettre dans de bonnes conditions au classement. Ce match nous prouve que nous progressons et que le travail paye, confirmait Florent Bonnefoy après Orléans. A nous maintenant de faire au mieux sur les deux dernières rencontres pour s’offrir une fin de saison sympa… »
Gaëlle Louis
