Liqui Moly Starligue : Ce HBC Nantes, un deuxième avec une tête de premier de la classe

Cela ne les consolera pas de l’entendre encore et encore et pourtant, la réalité est bien là : le HBC Nantes est en train de construire ce qui pourrait être sa plus belle saison. Car avant même l’issue de ce Final Four tant attendu, force est de constater que le groupe de Grégory Cojean fait peur à tous, Français comme Européens. « De cette saison, je ne garde que du positif. C’est la première fois qu’on arrive à terminer 2^e dans une rude concurrence, confirme le coach nantais, parce qu’on peut dire qu’elle a été solide cette année. Et en même temps, c’est la première fois qu’on arrive à faire un Final 4 et à se requalifier pour la Ligue des Champions. Ça veut dire qu’on a été réguliers sur toute la saison. Certes, on aurait pu faire mieux peut-être en championnat, mais on a quand même réussi à mener les deux compétitions de front et atteindre nos objectifs sur les deux épreuves. »

Préserver et préparer Cologne

Un bail renouvelé avant même de disputer son avant-dernier match de la saison à Chambéry grâce aux succès des Nîmois face à Montpellier (30-28) le 3 juin et qui offrira donc de nouvelles joutes de très haut vol à leurs supporters toujours plus nombreux (lire par ailleurs). Des championnats nationaux qui eux aussi ont bouclé les débats … avec des couronnes à la clé. Sans surprise, le Barça a décroché son 32^e titre (le 15^e de rang !) tandis que Berlin, son adversaire en demi-finale, s’est offert son premier sacre devant Magdeburg, qui l’accompagnera à la Lanxess Arena. Deux sacrés morceaux en perspective pour les deux Latins du carré… « Tous les feux sont au vert, mais je ne fantasme pas un certain état de forme. J’ai pu faire tourner, on a gagné, glissait le technicien nantais après la der à Tremblay, où il avait laissé au repos ses cadres  Briet, Tournat, Odriozola ainsi que Minne, encore touché (contusion à la cheville). Mais je sais que Cologne, ce sera une autre dimension. »

Avec sa tête de premier de la classe, brillant travailleur présent au tableau d’honneur, il est légitime de croire que dans un futur - très ? – proche, ce H a tout pour terminer major de promo. Apres le nul à Aix (32-32) très peu apprécié fin mai, Grégory Cojean avait été sans concession : « On doit regarder ce qu’on doit chercher et pas ce que l’on risque de perdre. Quand on a peur de perdre, on montre ce genre de visage. Et ça, je n’aime pas. Moi, je ne veux pas une équipe qui a peur, je veux une équipe avec du caractère ». Et qui pourra regarder droit dans les yeux des renards berlinois ohne Furcht und ohne Vorwurf* .

*Sans peur et sans reproche

Gaëlle Louis

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