Sport auto : Jules Roussel, vainqueur du mythique GP de Macao en F4

Ce dimanche 16 novembre, le natif de Fay de Bretagne a inscrit son nom dans l’histoire du Grand Prix de Macao. Pour la première édition de cette épreuve au niveau Formule 4, le Français s’est imposé sur un tracé urbain exigeant. Un profil qu’il découvrait : « C’était une autre approche. J'ai appris à freiner tard avec un mur en face, de faire des virages rapides entre les murs. Ça apprend beaucoup, notamment au niveau de la confiance. L’exigence du circuit m’a permis de perfectionner ma technique ».

Sa victoire est le résultat d’une montée en puissance tout au long du week-end pour le jeune pilote : « On a eu très peu de roulage sur une piste compliquée à apprendre. Il fallait prendre confiance dessus. C’était un défi mais ça s’est bien passé. J’ai réussi à trouver de la vitesse assez rapidement tout en gardant un peu de retenue. Ça n’a fait que monter en puissance durant tout le weekend, notamment au niveau des résultats ».

Une victoire acquise sur la piste

Qualifié 7^e vendredi avant de démarrer 9^e la course qualificative le samedi à cause d’une pénalité, le fils de Patrice Roussel, vainqueur de 24h du Mans en LMP2 en 1995, a su trouver la performance pour remonter. « Au départ le samedi, j'ai gagné 2 places, 2 au 3e virage. Et à nouveau 2 plus loin dans le tour. J’étais déjà remonté 3e et le 2e a fait une erreur qui m’a permis de le doubler dans le dernier virage ».

Revenu à la 2^e place pour la course principale du dimanche, le jeune pilote n’a pas douté : « J’étais confiant parce que je savais ce que j'avais à faire. Il fallait être devant au 3e virage. J'avais besoin de prendre un bon départ, ce que j’ai fait. Je suis passé en tête dès le départ et la course s’est déroulée. Il y a eu une grosse bataille avec Rayan Caretti. C’était chaud mais je suis parvenu à rester devant ».

Un trophée pour regarder plus haut

Vainqueur au terme d’une course disputée, son trophée est significatif pour la suite : « Ça représente beaucoup parce que c'est un titre, ça clôture la saison en beauté. Ça permet de ne pas garder ce goût amer après une saison où des faits de course nous ont pénalisé dans les derniers meetings de la F4 France. Je préfère que ça finisse comme ça. J'espère que ça va m'ouvrir des portes ».

Ambitieux, le pilote de 19 ans regarde déjà au-dessus : « L’objectif serait de faire de la Formule Régionale (FREC). C’est la suite logique. 3/4 des pilotes de F1 sont passés par cette catégorie. C’est une étape de même ampleur que la F3 ou la F2. Les pilotes qui y sont passés disent tous que c’est la catégorie la plus dure. Les pilotes qui jouent la victoire en FREC visent aussi les titres dans les catégories supérieures. Si on performe ici, ça devrait donner lieu à de bonnes choses pour la suite ».