HBC Nantes : Ian Tarrafeta, demi-centre et unique recrue du H : « Commencer sur le banc m’aide à préparer certaines actions »
Malgré un temps de jeu encore discret, le très attendu Espagnol prend ses marques au sein de la maison violette. Un joueur aux multiples facettes dont l’humilité et le sens du collectif laissent augurer de belles heures dans un avenir proche.

Vous passez d’un temps de jeu très conséquent à Aix à moitié moins ici à Nantes. La transition se fait comment ?
Ian Tarrafeta : J’en avais discuté avec Grégory Cojean avant son arrivée. J’ai l’habitude avec l’équipe d’Espagne, notamment sur les grandes compétitions. L’important est de conserver de la fraîcheur. Tout le monde aimerait bien jouer une heure mais je pense que les saisons ne dureraient au final que trois mois. Commencer sur le banc m’aide à préparer certaines actions, à voir les fragilités de la défense adverse à l’image du match contre Kolstad où j’ai en tête deux ou trois actions au moment de pénétrer sur le terrain.
Vous évoluez sur un poste où tout est question de repères, d’enclenchements à huiler. Le fait d’avoir votre ancien coéquipier du PAUC Romain Lagarde à vos côtés vous a aidé ?
C’était un peu l’idée de Greg aussi de m’aligner avec Romain parce qu’on se connaissait à Aix où on a partagé quatre saisons. Je sais ce dont Romain est capable. Il joue très bien pour moi, il enfonce très bien la défense et j’arrive à trouver pas mal de situations grâce à lui. À l’inverse, je sais que je peux l’envoyer au duel ou faire un petit duel pour qu’il puisse le gagner. On n’a pas trop besoin de créer des automatismes parce qu’on en a déjà (sourire). Sur le terrain, on est très à l’aise ensemble.
Certes la météo est un peu moins favorable qu’en Provence, mais la vie nantaise vous plaît ?
J’ai emménagé face à la Loire, comme cela je ne suis pas loin de la salle et du centre-ville. L’idée était de bouger à pied, d’avoir accès aux cinés, aux musées, de profiter vraiment des journées off. A Aix, je devais utiliser la voiture… ce que je ne faisais pas, finalement ! Et par flemme, on ne sortait pas. Ici, je suis un peu plus écolo, je peux me déplacer à vélo pour aller à la salle.
Propos recueillis par Gaëlle Louis