Vous avez fini 7e l’année dernière après avoir fixé le maintien comme ambition, qu’est-ce qu’on peut envisager pour cette 2e saison ?

Nicolas Chabot : Faire mieux ! Quand on est des compétiteurs, c’est ce qu’on veut. Ça fait 2 ans qu’on progresse constamment. On va chercher à battre statistiquement nos records. On a été bons sur le plan défensif. Offensivement, on aurait pu faire mieux. On va chercher à marquer plus et si possible, encaisser moins. Au classement, si on peut aller titiller la première moitié et batailler le plus longtemps possible pour se rapprocher du top 4, on ne va pas s’en priver. On sait qu’il y a de très beaux effectifs en face et que la tâche va être compliquée.

On dit que la première saison en D1, c’est une découverte. La deuxième, c’est quoi ?

Je ne sais pas. L’année dernière, malgré notre découverte, on a fait des choses bien. La deuxième année peut nous permettre de savoir où on met les pieds et gagner en performance pour faire mieux que la première saison. Souvent, les statistiques disent que c’est plus dur la 2^e année mais on ne nous attendait pas pour monter en D1 il y a 2 ans, ni pour se maintenir avec la 7^e place en 2024-2025. Ça ne veut pas dire grand-chose. Il y a énormément d’équipes qui ont fait une deuxième année très convenable. Il n’y a pas de différence avec la première, hormis l’expérience, qui est plus grande.

L’année dernière, vous avez eu quelques difficultés à domicile, au stade Marcel Saupin, comment améliorer ce qui s’est passé pour cette nouvelle saison ?

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Lors de notre montée, on était presque invaincus chez nous. On a été en difficulté l’année dernière mais on a aussi eu des équipes performantes en face. Si on fait une année sur deux, ce devrait être une bonne année à domicile (sourires). Qu’on performe à domicile ou à l’extérieur, ce n’est pas important. Même si je préfère le faire à domicile, l’important ce sont les points. On a essayé d’améliorer l’effectif pour être performant partout.

L’expérience à La Beaujoire avait été une réussite l’année dernière, vous souhaiteriez la renouveler ?

Jacky Soulard : C’est notre souhait. Maintenant, il ne faut pas se tromper et faire quelque chose d’intelligent pour que le public soit présent. Il n’y a rien d’acté mais c’est l’un de nos objectifs. L’autre, c’est de consolider la section féminine dans son ensemble. En plus de l’équipe de première division, on a les U19, l’équipe réserve en R1. Si on veut avoir des joueuses de qualité, c’est important de bien faire tourner ces équipes-là.

Cette saison, il y a aussi 2 coupes, avec la nouvelle Coupe de la Ligue, compétition nationale entre les clubs de Première Ligue Arkema et L2 féminine. Quels sont vos objectifs dans ces compétitions ?

Nicolas Chabot : Gagner des matchs (rires). J’ai pour habitude de ne pas trier, de ne pas renoncer à une compétition pour une autre. On jouait sur les deux tableaux jusqu’à présent. On a la chance d’en avoir un troisième et c’est top pour le football féminin. Je suis persuadé que les joueuses ont besoin d’enchaîner des matchs, de jouer. Quand on a des gros effectifs, je pense que c’est le cas pour beaucoup d’équipes, ça permet de stimuler tout le monde. Je ne pense pas qu’on fera de choix.

Est-ce que tu as le sentiment d’avoir plus de pression cette année ?

Non, parce que je pense qu’on a fait les choses bien. Le club se développe petit à petit. On n’a pas changé toutes les infrastructures, ni doublé notre budget. L’objectif n’est pas de se qualifier absolument pour l’Europe. Là, ça aurait peut-être été une pression supplémentaire. Aujourd’hui, on sait qui on est et où on est. Le seul défi qu’on se fixe, c’est de jouer mieux que la saison dernière et d’améliorer nos chiffres offensifs ou défensifs.

Propos recueillis par Thibault Marchand

Retrouver le JNS du mois de Septembre